L'INSOMNIE D'AMOUR...
Le sommeil n'était pas au rendez-vous pour mille petites raisons je suppose, mais j'aime à penser que je manquais à ta nuit, tes bras n'enlaçant que les derniers mots que nous nous sommes dits, la promesse que nous nous sommes faite.
Tu t'es longuement débattue avec les heures, interminables et bruyantes qui appelaient le périple douloureux qu'est la vie de bon nombre d'entre nous, même si la tienne est encore plus difficile tant il te semble qu'elle te fuit toujours.
J'aurais aimé être là, t'envelopper de mes bras, te lover contre ma poitrine pour étouffer ce souffle oppressé qui ne te quitte guère plus, tellement tu te débats avec les questions venant harceler ton esprit, et qui demeurent sans réponses.
Je t'imagine regarder la nuit qui prenait un malin plaisir à se trainer, t'emmenant dans le moindre recoin d'une âme abasourdie par un chemin de vie qui ne lui ressemble guère mais qu'elle assumera coute que coute parce qu'elle est ainsi.
Je regrette ce qui nous sépare, ce qui nous éloigne l'un de l'autre, tant ce manque auquel je t'oblige même s'il ne dépend pas de moi, le trouble que je suscite mais crois moi dont tu n'es pas la seule à souffrir, cette présence qui se mue en absence.
Je voudrais ce matin te dire qu'un même rêve nous habite, et que le seul destin qui vaille est d'aller à la rencontre l'un de l'autre pour assouvir l'envie et le désir, la folie qui s'empare de nos sens, toutes ces choses qui font que nous ne sommes plus les mêmes.
J'aimerais te réconforter en te disant qu'avant que tu ne prononces le moindre mot d'amour j'ai passé autant de nuits blanches à guetter un ciel silencieux ou tu n'étais jamais, et que tu as fini par apparaître un jour, enveloppée d'une myriade d'étoiles qui ne me quittent plus.
Je sais que tu te lèveras tard, mais je voulais que tu saches que peu importe ce qui peut nous séparer, l'amour qui nous lie est autrement plus fort et ainsi que tu le dis toujours conquiers tout à la fin, comme s'il ne pouvait en être autrement pour des amoureux.
J'attendrais que tes paupières se soulèvent sur une journée qui me trouvera plus amoureux que jamais, car je sais que tu as pensé à moi hier au soir, jusqu'à l'aube de celle-ci qui nous rapprochera davantage encore, tant je sais que tu me portes en bandoulière.
Tu m'as amusé, taquiné jusque tard, émoustillé mon égo, enveloppé d'une tendresse dont tu as le secret, et souhaité une bonne nuit alors que ton cœur bondissait encore dans ta poitrine, car tu voulais que je me répare des jours passés, qui m'ont vu tellement souffrir.
Mes mots deviennent plus profonds depuis toi, il me semble y déverser toute mon âme, ce qu'elle gardait de tendre sans jamais le dévoiler, ces caresses auxquelles l'âge sert d'écrin, et tellement de beauté enfouie que le cœur n'a jamais trouvé opportun de dispenser à une femme.
Commentaires
On dit que l'on reconnaît le grand amour lorsqu'on s'aperçoit que le seul être au monde qui pourrait vous consoler est justement celui qui vous a fait mal...
Tellement vrai !
Que cette pensée salvatrice puisse te consoler 🙏🏽
Bises d'amitié
Après il t'appartient de deviner si la romance évoquée ici existe réellement ou si je ne suis qu'un doux rêveur qui vit dans un monde fabulé, ce qui ne me dérangerait aucunement...
J'ai apprécié ta pensée salvatrice autant qu'amicale. Merci et à bientôt Prends soin de vous deux et heureux week-End