Articles

Affichage des articles du juin, 2023

JE ME SENS PERDU.....

 Les femmes ont des préjugés sur la gente masculine, véhiculés par des ragots   en tous genres  et des malentendus  ou si souvent les échecs  de quelques congénères  d'autant plus que depuis le mouvement me too,  les hommes tendent à éviter les quiproquos . Le monde que j'aimais tant n'est plus, je baisse les yeux et je passe mon chemin, tout en ne disant rien de ce que je ressens dans mon plus profond, et ces pensées si belles s'en vont mourir de n'avoir pas vécues ne serait ce que le temps tendre d'un sourire. A quoi bon vivre si c'est séparément  et avec le doute et la peur entre nous,  on craint d'aller vers l'autre  alors qu'il est notre but ultime,  car autrement qu'en serait il  d'un monde sans miroir ,  ce féminin et ce masculin toujours en quête l'un de l'autre. J'aimais être spontané quant à dire à une femme à quel point elle était belle et même si ce n'était que le temps des mots prononcés, un éphémère qui m'

TU N'EN SAURAS RIEN...

    Au gré de ton sourire je m'en suis allé, tel s'il m'était permit pour la toute dernière fois de capter en un regard un assentiment, et le genre de promesse qui fige la vie à l'endroit ou le rêve se décline de façon légère... Je me suis aventuré   comme toujours, éperdu d'espoir vain mais épris de tes yeux d'une féminité qui fait perdre pied, toutefois j'ai su réaliser que tu n'étais pas pour moi, j'ai aimé rebrousser chemin avant que d'encore me blesser. C'est tel si ce que j'avais déjà avait enfin de l'importance et je ne me voyais point renoncer à ce qui m'était offert pour l'aléatoire d'une opportunité et un horizon dont je ne sais rien, sinon qu'en des yeux de femme on se réinventera sans cesse. Je te laisse partir et je ne tenterai rien car j'ai compris que dans la quête sans fin qui a été la mienne j'ai perdu mon âme et surtout bien des femmes qui ont compté pour moi, que j'aimais p osséder mais s

POUR TANTE DJAMILA...

 Depuis quelques temps face au deuil qui semble s'éterniser et enserrer les coeurs, si morbide et triste que personne n'ose un sourire, adviennent les attitudes fascinantes et déroutantes qui laissent à nouveau place à la vie... La mort est une histoire de famille, ou chacun cherche à protéger l'autre de sa peine, les rires trop nombreux et maladroits n'étant qu'une façon de nous moquer de nous mêmes en relatant mille anecdotes souriantes. Hier soir tante Djamila tu as ressenti ta maison autrement vivante, pleine de l' énergie  d'autrefois, telle que tu l'aurais aimée si le destin ne s'était pas acharné sur toi, faisant de toi la recluse dont on ignorait l'essentiel. Tu t'es remise à vivre car la vie et la mort sont intimement liées, et tu nous as réunis pour nous rappeler à quel point ce sont les racines qui font tout, qu'il est temps de nous découvrir à défaut de si mal nous  connaître. A la tablée dont j'étais les éclats de rires o