UN COEUR RENAISSANT...


 Parce qu'au travers de tes chagrins je retrouvais mon enfance, j'ai commencé à regarder de ton coté bien conscient que j'étais un brin voyeur, mais j'ai été sidéré de voir à quel point tu flirtais avec l'indifférence générale...

Tu étais comme invisible et tes mots en cris répétés comme ces paysages qui n'intéressent  personne, bien souvent les gens ont tendance à fuir ou rejeter ce qui leur rappelle un eux-mêmes auquel ils ne veulent pas être assimilés.

Pourtant ta peine était belle, elle symbolisait la fidélité à un homme disparu mais qui se faisant t'avait brisé le coeur, te laissant avec ces mille et une questions qui tournent en boucle jusqu'à devenir tes seules pensées.

Je me suis rapproché de toi pour l'entendre de plus près, tu ne pleurais pas qu'un homme mais tes douleurs passées qui revenaient de ne point rencontrer de digue pour les contenir, le vide n'étant plus qu'un gouffre à ciel ouvert.

Jour après jour j'ai appris à entendre le fin fond de tes pleurs, ces lointains drames de l'enfance qui nous rassemblent tous, la douleur insurmontable de n'être pour ceux censés être tout pour nous, que des souffre douleur muets.

Nous en avons pleuré puis ensemble souri, les choses sont retournées à une autre dimension de ne plus trouver en toi l'écoute nécessaire, et les fantômes d'hier peu à peu se sont estompés au gré des moments plus plaisants.

Je ne veux te voir arborer ce chagrin indéfini ou tout se mélange, je sais que tu ne pleures pas un homme et le vide qu'il laisse derrière lui, mais plutôt un sort indélicat qui te promène depuis l'enfance en des sentiers rocailleux ou tu étais seule.

En levant le voile de tes peines tu as réalisé qu'il y a souvent une lumière qui attend pour nous guider vers l'autre chemin, celui qu'on ne voit pas à force de larmes et de souvenirs tronqués en cascade qui faussent les moindres détails.

Tu as ouvert les yeux et attrapé une main, puis aimé les mots délicats d'un vagabond qui passait par là et n'a vu qu'une petite Cosette qui méritait la lune et n'aspirait qu'à regarder briller des étoiles qui semblaient bien lointaines.

En t'ouvrant au monde tu sembles renaitre et t'illuminer de joies nouvelles, tu n'étais qu'une belle enfant criante de beauté auquel le passé a fait perdre confiance tel s'il lui avait décliné le droit à l'amour et aux sentiments.

   



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