UN DESIR DE BEAUTE...


 Tu parlais et j'écoutais ce que tu ne disais pas, il m'a semblé que le tien regard s'obligeait à être au plus près de nous, pour capturer notre attention et tel se rassurer lui même quant à ce qui découlerait d'une première rencontre.

Il n'est rien de moins évident que d'ouvrir des inconnus, tellement pour se faire il s'agit 
d'entrouvrir notre âme pour laisser filtrer la lumière dont nous-mêmes n'avons pas conscience, et est pourtant ce que les autres attendent de nous.

Je n'ai eu de cesse que de me laisser porter par ton regard empreint de la bonté propre
à la gente féminine, comme si je voulais voyager ou seulement m'engouffrer en l'alcôve
mystérieuse qui recèle la vie secrète que sont les sentiments.

Je n'étais plus là que pour la présence que tu assumais, même si tu ressentais l'envie d'un ailleurs à toi ou tu ne serais point comme en ces moments dans l'obligation de déclamer les mêmes choses répétitives à des personnes seulement pressées d'en finir.

Ton allure féline avec un désir de beauté qui s'adapte à tout prix car il n'y a pas de mal à être belle, même si la certitude de ne jamais être assez bien te taraude et te fait douter du bien fondé de ce que tu entreprends depuis un certain temps.

Tu ressemblais à la vérité, une fleur de lotus entre beauté et pureté qui rayonne à paraître heureuse, même si au fil des ans il ne s'agit que d'une posture que cachent très bien tes grands yeux innocents, la porte ouverte du cœur source de tout.

Je quittais avec difficulté ton regard avant que de m'entendre rappeler par lui à un jeu subtil autant qu'envoutant, qui consiste à lire dans les silences face aux siens, bien des choses qui rapprochent et donnent envie d'en savoir plus.

Tes cheveux noirs, longs et épais, ton teint halé qui raconte la méditerranée, et tant les rêves qui se dissimulent derrière l'abri de paupières qui servent à fuir les regards troublés qui en désirant se dissimuler dévoilent tellement plus .

J'ai eu mal à mon âge, et au creuset qui je sais nous distingue l'un de l'autre mais ne saur en aucun cas m'empêcher de te faire les plus beaux compliments qui soient, sans que cela ne doive te gêner, car la beauté s'affiche par les yeux.

Mais soit certaine d'une chose, l'intérêt dont tu as fait montre à mon égard t'a davantage gravée
en moi, il est rarement permit à un homme à l'automne de sa vie d'avoir le bonheur de s'émerveiller d'un regard aussi prégnant que le tien.

Il n'y a rien à changer en toi, car ce que j'y ai vu en si peu de temps, me pousse à aller à ceux qui ont la chance de te vivre, que même s'ils ne t'en disent rien, sont là à se demander par quel miracle ils ont été choisis pour faire partie de ton quotidien.

"Les plus belles rencontres seront toujours celles auxquelles rien ne nous prépare."



Commentaires

Anonyme a dit…

En cette période de doutes ou tout me parait triste, tes paroles ont été comme un remède à mes maux. Meri d'avoir cerner les fragilités d'une femme pour en faire une force, enlever des craintes qui nous tirent vers le bas, merci d'apprécie la femme et la relever avec une telle beauté dans les mots. Merci d'exister !

Les femmes ont cette capacité à douter qui me surprends toujours, il serait tellement mieux que ce soient les hommes qui arborent autant d'humilité! Le monde ne change pas mais ton regard sur lui peut te le rendre plus acceptable, il suffit de regarder non avec les yeux mais avec le coeur et surtout d'écouter ce qui nait d'un regard et que les lèvres n'oseront jamais dire. Merci d'avoir su lire ce que je ne disais pas et surtout entendu tous les mots qui se bousculaient vers toi. Merci de me faire exister par la joliesse et la tendresse de tes compliments !

Mustapha

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