POUR BLUE BIRD...


Il n'est pas simple de parler délicatement d'une souffrance qui ferait écho à la notre, des chemins qui se séparent, car on ne pourra jamais s'enterrer avec des parents que l'on découvre tels d'autres amours et leurs tourments.

Une constellation de vide, d'absence, de silence et de peine, tant de souvenirs qui vont devenir un sanctuaire de poussières de mémoire, des vagues d'amour et de chagrin qui ne finiront jamais de s'entrecroiser en un temps de larmes.

Quand on perd l'ultime refuge, on se met soudain à courir après son enfance, on se dit intérieurement ces choses jamais dites avant, un déferlement d’émotions ou l'on s'autorise à pleurer de n'avoir pas imaginé la vie les uns sans les autres.

Dés que l'ancre du bateau vie laisse brutalement un goût d'inachevé, l'angoisse nous saisit, 
et surtout fait prendre conscience qu'il faudra nous résoudre à faire sans, pour qu'existe malgré tout un autre lien par dessus la mort.

Lorsqu'un pan de notre vie disparaît, c'est tel un tournant intérieur et un grand moment de solitude qui au delà de la douleur nous happe, s'agissant de blessures à guérir dans une relation intime que nous nourrirons de doux souvenirs.

L'angoisse de la tristesse, le désespoir de la solitude, nous pousseront à rechercher écoute et réconfort ailleurs que là ou nous les trouvions habituellement  même si nous n'en n'avions pas conscience comme s'il s'agissait d'un acquis. 




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