UN IDÉAL ROMANTIQUE ABSOLU...


 En te quittant hier au soir, j'avais l’impression d'être dans un idéal romantique et absolu, de vivre une histoire magnifique et effrayante à la fois, d'aimer sans limites, et de me sentir vivant à en mourir...

C'est tel si je me reconnectais à ma vie intérieure, à mes émotions, je m'ouvrais à un futur prometteur et infini pour  mes sens, en rencontrant la douceur dans un monde de violence, j'ai eu envie de m'enflammer à nouveau, vivre une véritable histoire.

Je cherchais quelqu'un avec qui partager des moments, un peu de lenteur dans un monde qui va trop vite, une certaine disponibilité, d'être à la fois vivant mais éprouvé, tellement loin de moi-même, désireux de trouver ce qui est juste pour moi après un si long périple.

J'étais comme résigné avec des envies pleins les tiroirs, tout en étant un amoureux éperdu de l'amour, à m'en sentir aliéné parfois, j'ai follement aimé par besoin d'affection, en croisant un charme fou, ou une femme sexy qui avait encore du désir.

En nouant une nouvelle amitié, je suis tombé sur une femme qui a planté ses mots dans les miens, en apparence elle semblait libre de toute entrave, je me suis mis à l'aimer à la folie, de façon si intense, si entière et si éperdue, à son corps défendant.

J'ai beau lutter contre moi-même, ne plus vouloir m'encombrer d'avoir déjà une relation pesante qui dure depuis quelques années, je me suis laissé emporter vers une sexualité qui s’intériorise, fait ressentir la force de la sensualité, redécouvrir pleinement le corps.
   
Je suis passé de l'euphorie amoureuse à la tyrannie de l'incertitude, mais je me sentais à nouveau vivant et vibrant, comme si je renouais avec un moi perdu, une intensité sensuelle oubliée qui  fait retrouver la jeunesse en soi, qui apaise et répare.

Pour elle j'ai quitté une solitude sereine, libre de toute attache, dans une sorte de rébellion qu'il me faut assumer, pour me droguer à la passion, surinvestir l'amour, au risque de créer un aveuglement et de renouer avec l'obsession sentimentale.

Je n'ai aucunement l'illusion d'un amour qui va combler, sauver ou sécuriser les blessures de l'enfance, non plus que toutes les souffrances liées à l'attachement, de n'être plus dans le romantisme guimauve, celui qui faisait de moi un être naïf et si peu mature.

Mais je sais à quel point la passion procure un sentiment  d'intensité et de plénitude, combien avoir envie d'être collé à une femme de façon pulsionnelle, archaïque et animale fait de nous des hommes meilleurs, et au plus près de cette femme je me sens un autre, tellement plus aimant...



























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