MOMENTS CONTEMPLATIFS....
Les autres n'étant qu'un refuge provisoire, la solitude loin de marginaliser tend à individualiser l'être, pour ne pas qu'il disparaisse en se fondant pour soulager sa souffrance, car nous sommes seuls pour naître et pour mourir, incomplets et fragiles.
Loin d'être un isolement qui lui est le côté sombre de la solitude, qui réduit à souffrir de l'ennui et du manque, la solitude heureuse est une forme de courage dans lequel nous nous réinventons, autrement que par la présence de l'autre qui donne l'impression de n'être pas seuls, puisque ensemble.
Il suffit de trouver un lieu hors du temps, de préférence un tranquille ruban d'eau, le long d'un chemin de halage, ou quelque marinier tel un gitan d'eau vous fait signe de la main, pour éprouver un moment contemplatif, ou l'on se laisse bercer par un calme intemporel.
Choisir de prendre son temps, de se laisser porter par des environs verdoyants et ombragés par les arbres, absorber le rythme des collines champêtres, admirer un soleil sur le point de se coucher, aimer ces couleurs splendides, c'est chercher un vide possible, trouver un apaisement profond.
Dans toute solitude il y a le bonheur d'être seul lors d'une balade au long cours, près d'un ruban d'eau d'où l'on sort épuisée mais ravie d'une sensation d'apaisement et de plénitude, un moment solitaire ou l'on a laissé son esprit divaguer pour oublier à quel point la nature est une douce compagne.
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