APPRENDRE LES MOTS MAGIQUES...
Plus que jamais, il arrive que l'on ait envie de trouver les mots qui parlent, ceux qui séduisent autant qu'ils envoûtent qui à la lecture ressemblent à une première fois, qui font que les yeux d'une femme s'écarquillent comme pour ne plus se refermer, surtout s'il s'agit de celle qui peuple nos rêves.
Parfois passe un mot par là qui nous semble mystérieux, plaisant à lire mais combien de fois l'a t-on dit, lu ou entendu pour qu'il ne semble pas assez digne de celle, qui ambre nos pensées, galvanise nos sens, nous fait presque sentir ridicule quant à ce que nous voudrions sous-entendre.
Nous aimerions tous un jour ou l'autre, apprendre les mots magiques, qui font la différence, donne soudainement à la femme qui les reçoit envie de s’arrêter ne serait-ce qu'un court instant, une bien éphémère éternité, pour tenter de deviner celui qui se trouve derrière ceux-ci.
Pour peut-être le laisser pénétrer dans sa vie, même si celle-ci semble simple au point de se demander pourquoi un homme éprouverait l'envie irrésistible de la partager avec elle, de vivre ces choses toutes somme banales, mais qui semblent l'émouvoir plus que de raison.
Nous nous perdons et nous retrouvons sans cesse, constamment sur le fil du rasoir, nous nous haïssons tout autant que nous nous aimons, sans trop savoir pourquoi il nous semble si difficile de nous aimer, de juste nous le dire pour avancer en regardant dans la même direction.
Nous pensons bêtement à rester dans cette inconfortable situation, tout en nous promettant d'y surseoir aussi vite que possible, nous avons peur de perdre l'autre, ou tout au moins ce que nous en avons malgré tout, qui demeure si plaisant, enrichissant et tellement envoûtant.
Pourrait-elle comprendre que certains sentiments ne s'expliquent pas avec des mots, qu'ils se suffisent de nos silences, de ces aller-retour entre nos cœurs privés de parole, quant à ce qui se fait, se peut et même se dit, sans trop déranger les convenances établies par des bien-pensants.
Le temps passe, fait et défait nos avancées, les jours, les mois et déjà quelques saisons vécues à deux, mais chacun de son coté, les pensées étranges qui s'engouffrent avant que de repartir soufflées par un, "quelle drôle d'idée" qui ne nous satisfait que si peu jusqu'à la prochaine embardée de nos esprits.
Les habitudes s'installent entre nous, le rythme du quotidien de l'autre devient notre, nous rentrons dans son intimité de manière insidieuse, devinons presque les bruits que lui-même n'entend plus, et nous nous complaisons pour avoir un petit peu d'un bonheur idéalisé, d'une femme chérie.
Chaque jour est un rendez-vous attendu autant que redouté tant il véhicule en lui les prémices de ce dont nous ne parlons qu'à grand peine, que nous ne suggérons plus, que seuls nos mots effleurent de manière délictueuse, mais non condamnable du fait de la beauté de ceux-ci.
Nous rêvons tous d'apprendre les mots magiques, ceux qui surplombent les difficultés à dire l'amour, celui qui fait de nous des autres, si loin de ce qu'ils étaient avant cette rencontre, qui se sentent moindres tout en étant de plus en plus enclins à nous aventurer sur quelque fragile passerelle.
Le temps passe, fait et défait nos avancées, les jours, les mois et déjà quelques saisons vécues à deux, mais chacun de son coté, les pensées étranges qui s'engouffrent avant que de repartir soufflées par un, "quelle drôle d'idée" qui ne nous satisfait que si peu jusqu'à la prochaine embardée de nos esprits.
Les habitudes s'installent entre nous, le rythme du quotidien de l'autre devient notre, nous rentrons dans son intimité de manière insidieuse, devinons presque les bruits que lui-même n'entend plus, et nous nous complaisons pour avoir un petit peu d'un bonheur idéalisé, d'une femme chérie.
Chaque jour est un rendez-vous attendu autant que redouté tant il véhicule en lui les prémices de ce dont nous ne parlons qu'à grand peine, que nous ne suggérons plus, que seuls nos mots effleurent de manière délictueuse, mais non condamnable du fait de la beauté de ceux-ci.
Nous rêvons tous d'apprendre les mots magiques, ceux qui surplombent les difficultés à dire l'amour, celui qui fait de nous des autres, si loin de ce qu'ils étaient avant cette rencontre, qui se sentent moindres tout en étant de plus en plus enclins à nous aventurer sur quelque fragile passerelle.
Nous nous perdons et nous retrouvons sans cesse, constamment sur le fil du rasoir, nous nous haïssons tout autant que nous nous aimons, sans trop savoir pourquoi il nous semble si difficile de nous aimer, de juste nous le dire pour avancer en regardant dans la même direction.
Nous pensons bêtement à rester dans cette inconfortable situation, tout en nous promettant d'y surseoir aussi vite que possible, nous avons peur de perdre l'autre, ou tout au moins ce que nous en avons malgré tout, qui demeure si plaisant, enrichissant et tellement envoûtant.
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