A UNE PASSANTE...


 J'ai publié "les passantes" de G. Brassens il y a peu, car il me ressemblait tant de furtives éphémères ont jalonné mon chemin de vie d'homme, le bouleversant si souvent que je me sens à l'envers  jour et nuit, d'un moindre souvenir qui vient à passer par là.

Je suis fragile, tellement petit au regard des possibles que suggère la senteur délicate d'une femme, qui heurte la porte de mes pensées, me faisant autre, me laissant dans son ailleurs, là ou elle dépose mon âme et mon esprit, comme si elle voulait les chérir.

J'ignore pourquoi je suis ainsi, dans un univers renversant mais dont j'ai besoin pour exister, trouble et envoûtant à la fois, car je ne sais jamais ou me mènera un sentier dont je ne connais pas la trame, mais qui m'attire de manière irrésistible, d'autant aimer la femme.

Il m'arrive de penser que je suis en quête de mon féminin, cette partie de moi qui m'a été arrachée par l’éducation, une société qui nous morcelle de telle manière que nous sommes dépendants d'elle, même dans notre façon d'être, de penser et aussi de vivre.

Je ne sais toujours pas pourquoi nous devons nous appartenir définitivement, d'avoir été un jour vers une personne, sans bien savoir ce que nous trouverions en elle, car il faut du temps pour réellement se découvrir, alors que nous sommes tous des êtres constamment en devenir.
    
Je me complais dans ma vie d'homme car je m'autorise l'égarement, l'humeur vagabonde qui fait de moi un mendiant de l'amour, éternellement ailleurs que dans la vie qui lui a été assignée par les hasards de certains moments, et de choix qui devraient selon la bienséance, le figer.

Parfois je m'en veux de n'être pas comme tous ces autres qui clament un amour heureux, car il le faut, et surtout s'en convaincre pour ne pas fondre en larmes, devant la vanité des choses, l'hypocrisie des convenances qui nous font nous mentir et surtout mentir à l'autre.

Et d'autres fois je me dis que je suis dans le vrai, qu'il est juste inconscient de quitter un monde dont nous n'avons qu'a peine effleuré la beauté, dont l'essence est le féminin, sans lequel nous n'aurions aucune raison d'exister, tellement il donne des ailes dans le dos.

Bon nombre d'entre nous souhaiteraient être ailleurs que là ou ils sont, comme dans quelque vêtement qui ne leur convient plus, ou si mal, mais qui font avec car c'est la vie, le destin, ou Dieu, peu importe tant que ce n'est pas de notre faute si nos vies vont à vau-l'eau.























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