JE M’ÉTAIS FAIT UNE PROMESSE....


 En t'approchant et en te perdant à maintes reprises, je m'étais fait la promesse de ne jamais baisser les bras, d’aller au bout d'une relation qui me dépossédait de mon quotidien, accaparait mon esprit plus que de raison, me vidait de toute mon énergie.

Je ne suis pas de nature à accepter une défaite pas justifiée, des questions sans réponses, une position qui m'interroge d'autant plus qu'elle est si peu fondée, mais aussi une petite voix toute menue, qui semblait irréelle comme si je la connaissais d'ailleurs et me demandait d'insister.

j'ai erré longuement sans ne jamais me résoudre entièrement à partir loin de toi, quelque chose de profond me l'interdisait, comme une certaine idée du destin ou de l'image que nous nous en faisons, un signe de ce ciel auquel nous n'avons plus vraiment de raisons de croire.
     
Je souffrais autant de toi, que du manque de toi, j'ai pris le parti de mettre à nu notre mal-être ensemble car il ne m'était pas concevable que tu me veuilles du mal, tant quelque chose en toi me disait que nous nous connaissons depuis ailleurs, là ou nous nous aimions.

J'ai cessé de parler pour écouter le souffle des nuits non porteuses de sommeil, la ville endormie en plein jour, les bruits disparates que nous avions cessé d'entendre, ces silences qui nous font à nouveau peur, ce monde qui n'est plus vraiment le même pour me rassurer en me rapprochant de toi.

Et à force d'étreindre tes silences j'ai compris que  les mots ne suffisaient pas à gagner ta confiance, à faire que tu t'ouvres à mon amitié, que tu cesses d'avoir peur de cette impétuosité qui me caractérise malgré un coeur en bandoulière à la limite des larmes à la seule pensée de toi...




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