LES FEMMES ET LE RÊVE...



 Hier je n'ai pas vu la journée passer, je me sentais tellement bien, comme si je flânais dans quelque jardin aux mille senteurs, ou les fleurs étaient toutes les unes plus belles que les autres, propres à enchanter le regard, emporter l'esprit vers un ailleurs fait d'une subtile légèreté.

J'y ai retrouvé ma vraie nature, un cadre onirique ou tout était couleur, sans enclave aucune, passant sans m’arrêter, les mots ne semblant là que pour tenter de rajouter une sensation, rappeler un souvenir, esquisser des sourires aimés, imaginer un demain autre avec vous toutes.

Je n'attends rien et pourtant je suis dans l'attente d'une présence qui ne m'apporterait rien de plus qu'une rêverie, un instant de grâce, un enchantement, des mots apaisants qu'il ferait bon entendre au détour d'une vie chaotique dont on sort ébranlé malgré qu'elle ait beaucoup permit.

J'ai besoin d'être entouré, sentir ce féminin si chantant, d'où toute impression de devoir guerroyer me quitte, cette volupté à laquelle les mots ne suffisent pas, qui font que le corps se pose, le cœur se repose et l'esprit musarde sans attache, tellement il se sent attendu.

Je me retrouvais dans ce jardin si familier, ou chaque fleur avait un prénom qui me racontait quelque anecdote, une sorte de vécu anodin mais si fort à la fois, un souvenir ou une espérance à venir, des retrouvailles qui faisaient que fleurissait mon cœur une nouvelle fois.

Je les regardais toutes, sans en privilégier aucune, je me sentais nul part et partout à la fois, cueillant ce parfum apaisant qui suscite l'allégresse de l'âme, je n'attendais plus personne, rien que la légèreté d'un  bonheur qui a toujours été à mes cotés, en mon plus profond.

Hier j'ai retrouvé toutes ces fées d'un instant, dont les mots ravissent et emportent ailleurs que dans une morosité dont on ne sait plus se protéger, je suis allé au gré d'elles, tel un oiseau qui  se laisserait porter par des vents chauds, sans avoir même besoin de réfléchir.

Chacune d'entre elles a pris un bout de moi, un peu de cette journée, qui n'était plus vraiment la mienne, elles arrivaient et repartaient sans fioritures, me faisant sentir qu'elles étaient heureuses de juste me retrouver, sans me poser la moindre question.

J'aimerai avec ces mots les remercier de leur présence, et aussi de me permettre d'être celui auquel la vie permet la douceur du féminin, ce frisson qui nous fait aimer être un homme auprès de femmes dont les charmes vont bien au-delà de ce que nous pourrions définir.

Les femmes et le rêve ne font qu'un, pourvu que nous leur faisons sentir combien elles sont importantes, mais surtout à quel point nous avons besoin d'elles au quotidien pour faire que nos vies se conjuguent d'une bien belle manière malgré un horizon compliqué.


    




















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