LE FARDEAU DES ANS ...



Je me suis levé tôt du fardeau des ans grandissant plus de tout, davantage de petits riens et nombre d'amis.

 L'hiver s'en vient, elle est restée la bas parmi ces autres qui lui faisaient si peur avant moi.

Elle doit aller au bout de ce parcours, je n'aime pas la savoir loin de moi,
 peur que ses blessures ne s'ouvrent à nouveau.

 Je la sens plus forte mais autrement plus faible de ce tendre qu'elle a laissé pénétrer en elle, de l'amour qui la fait vaciller et de ses yeux dans l'horizon des larmes.

Je n'ignore rien des sentiments et des choses de la vie, du chaos de lorsqu'on aime, des regards qui se lovent dans l'autre pour en faire son monde.

Mais elle c'est diffèrent, elle s'habille de courage pour me plaire et se bat pour que je sois séduit, elle est dans son plus beau rôle.

Rien ne compte plus que son mousse et son regard océan auquel elle tient à arrimer ses plus belles espérances.

Sa beauté est une outrance que seul ses yeux verts prolongent, la bouche si sensuelle ne déversant que les mots qui grandissent celui qu'elle a choisi.




Elle est celle qui me rend douloureux de m'avoir fait découvrir l'univers des sens qui n'appartient qu'aux femmes, tellement plus de tendresse que je ne n'en ai eu en une vie, elle ne me quitte jamais même lorsqu'elle n'est pas là.

Constamment au bord de moi de son sourire vêtu, dissimulant quelque peine de tous les jours généreusement authentique à la lisière du surnaturel.

 Ce matin je sais ce qu'elle fait, s'apprêtant à son voyage de chaque jour tout en sachant que je ne serai pas là à l'attendre comme depuis quelques années.

Les phares allumés ne lui signaleront pas ma présence dans la voiture de ". Roumain " qu'elle aime tant d'y avoir abrité nos ébats.

Le fardeau des ans me pèse quant à mon cœur en lambeaux, et ces morceaux de cœur outragés par l'oubli, ainsi que de tant de souvenirs que ma mémoire s'amusent à me rappeler mais davantage de l'italienne aux yeux clairs qui m'appelle GIOIA.

Nous partagions nos journées de ce métier qui nous rapprochait, nous continuons mues par l'amour que nous avons su nous inventer et certainement préserver malgré tout.

Un jour elle m'a dit en éclatant de rire " les distances rapprochent mon mouss "j'ai souri car j'étais censé connaître plus la vie qu'elle mais elle avait raison, terriblement raison.

Je lui appartient au gré des ans, car je ne sais plus faire autrement et je m'en réjouis car elle me donne tellement au quotidien, ma pensée légère, ma sérénité d'esprit, mon aisance à paraître auprès des femmes je les lui doit.

Bon matin ma Daoua ( ma vie ) je ne suis jamais très loin..

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