LE FARDEAU DES ANS ...



Je me suis levé tôt du fardeau des ans grandissant, plus de tout, davantage de petits riens et nombre d'amis.

 L'hiver s'en vient, elle est restée la bas, parmi ces autres qui lui faisaient si peur avant moi.

Elle doit aller au bout de ce parcours, je n'aime pas la savoir la bas, peur que ses blessures ne s'ouvrent à nouveau.

 Je la sens plus forte mais autrement plus faible de ce tendre qu'elle a laissé pénétrer en elle, de cet amour qui la fait vaciller, de ses yeux dans l'horizon des larmes.

Je n'ignore rien des sentiments, des choses de la vie, de ce chaos de lorsqu'on aime, des regards qui se lovent dans l'autre pour en faire son monde.

Mais elle c'est diffèrent, elle s'habille de courage pour me plaire, se bat pour que je sois séduit, elle est dans son plus beau rôle.

Rien ne compte plus que son mousse et son regard océan auquel elle arrime ses plus belles espérances.

Sa beauté est une outrance que seul ses yeux verts prolongent, la bouche si sensuelle ne déversant que les mots qui grandissent celui qu'elle a choisi.




Cette femme me rend douloureux, de me faire découvrir un univers de sens qui n'appartient qu'aux femmes, tellement plus de tendresse que je ne n'en ai eu en une vie, elle ne me quitte jamais même lorsqu'elle n'est pas là.✨

Constamment au bord de moi, de son sourire vêtu, dissimulant quelque peine de tous les jours généreusement authentique à la lisière du surnaturel.

 Ce matin je sais ce qu'elle fait, s'apprêtant à son voyage de chaque jour, tout en sachant que je ne serai pas là à l'attendre, comme depuis quelques mois.

Que les phares allumés ne lui signaleront pas ma présence dans cette voiture de ". Roumain " qu'elle aime tant d'y avoir abrité nos ébats.

Le fardeau des ans me pèse, de mon cœur en lambeaux, de ces morceaux de cœur outragés par l'oubli, de tant de souvenirs que ma mémoire s'amusent à me rappeler mais davantage de cette italienne aux yeux clairs qui m'appelle GIOIA.

Nous partagions nos journées de ce métier qui nous rapprochaient, nous continuons mues par l'amour que nous avons su nous inventer et certainement préserver malgré tout.

Un jour elle m'a dit en éclatant de rire " les distances rapprochent mon mouss "j'ai souri car j'étais censé connaître plus la vie qu'elle, elle avait raison, terriblement raison.

Je lui appartient au gré des ans, car je ne sais plus faire autrement et je m'en réjouis car elle me donne tellement au quotidien, ma pensée légère, ma sérénité d'esprit, mon aisance à paraître auprès des femmes je les lui doit...

Bon matin ma Daoua ( ma vie ) je ne suis jamais très loin..

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

LES JOURS DE MELANCOLIE...

JE ME SENS PERDU.....

LES REVERIES TENDRES