JE ME SUIS RENDU A L'AMOUR ...



  Il n'est pas dans mes habitudes de ne pas poursuivre une œuvre de séduction, de ne pas aller au delà de ce désir qui me pousse à avoir raison contre vents et marées au risque de contrarier ou même de détruire inconsciemment la femme qui attire mon regard.

Celle qui finement me suggère l'amour sans forcement le penser ou se sentir capable de l'assumer, qui me donne envie d'explorer un chemin dans lequel la rêverie sera plus grande qu’une réalité moins singulière peut-être.

Pour une femme, une histoire est un don  de soi, un moment de dépossession au profit de l'autre, en n'ignorant jamais les conséquences que cela implique après coup et pour bien longtemps parfois.

Pour avoir toujours en mémoire tous les regards passés sur lesquels elle s'est simplement arrêtée l'espace d'une pensée qui lui traversait l'esprit, mais qui n'est pas demeurée en l'état chez cet autre, auquel elle ne sait plus comment exprimer ses craintes.

La sensualité étant l'apanage du sexe féminin,  on leur demande beaucoup de ce que nous critiquons ensuite, les femmes sont là pour séduire sans que cela ne devrait être quelque promesse avortée, un désir refréné, ou simplement un non dit...

Si souvent sollicitées, parfois encore plus éconduites ou trahies elles sont devenues des forteresses, des rocs de volonté comme si encore et davantage nous leur apprenions que le non est tellement plus salvateur que le oui.

Elles quittent parfois malgré elles une zone de confort pour un regard, une impression, quelques mots agréables à entendre ou à lire, tout en sachant qu'elles éprouvent un certain plaisir à ceux-ci, l'âge de raison demeurant toujours un vigile bienveillant.

J'ai rencontré la plus tendre d'entre elles, qui allie le corps et l'esprit, le charme et la douceur, la fragilité et la force, qui m'enseigne malgré moi l'amour, celui auquel je me rends bien volontiers tellement il est magie et enchantement.

Je la courtise depuis si longtemps, qu’elle est devenue un siège, j'ai essuyé tellement de revers qui devenaient des camouflets, sans jamais qu'elle ne se départisse de ce sourire qui ne lui convient que trop.

La vie lui a douloureusement enseigné la rigueur, mais sans l’abîmer ni lui retirer quoi que se soit de l'aura magnifique qui l'habille, de cette farouche envie de vivre malgré tout, qui me séduit malgré moi.





Je me sens étrangement aimé d'elle, même si c'est juste dans le silence de son coeur et de son âme tel pour m'épargner ce à quoi me pousse l'audace qui me fait la bousculer, l'obliger à nous faire sauter du haut d'une falaise.

Ce matin le tendre de mes pensées m’inspire de me rendre à son amour, celui qu'elle préserve au delà de mes sautes d'humeur, et la laisser aller à sa guise, être une présence souhaitée et non subie, car s'il en était autrement il ne sera  plus.

Je ne veux pas, je ne saurai plus être autrement que celui qu'elle peaufine de jour en jour, de manière sensuelle autant qu’amoureuse à la façon d’une orfèvre.

Elle s'aventure dans mon âme pour déposer la singularité de la sienne pour me signifier à quel point je suis important mais aussi qu'elle éprouve un sentiment diffus qui doit continuer de vivre malgré tous nos déboires.

L'ouragan s’est fait brise légère, l'hiver ne sera point une absence qui heurte d'être si incomprise, elle seul silence sera la douceur entendue de l'entente revenue en des cœurs déjà lourdement endoloris dans le passé.

Je suis venu déposer un baiser sur la tristesse qui n'a pas manqué d’émailler notre route, celle qui mène au bonheur suprême que celui de se sentir aimé malgré tout, au delà de l'amour qui comporte bien des aléas.

Je suis venu recueillir tes instants de solitude de lorsque tu te sentais incomprise, mise à mal par un gamin vêtu d'une verve insolente qui malgré qu’il claudiquait a conquis ce qu'il restait de ton cœur....


                                    Petit  Mousse 

























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