UN OISEAU QUI S'ÉVEILLE......





Parce que je me sens tel un enfant qui pense tout haut devant ces instants qui s'allongent, je viens glisser mes soupirs derrière les mots pour un improbable voyage, même pour un oiseau chanteur.

Lorsque le frisson des choses,le blond de mon ciel si convoité éloignent mon spasme de vivre, je ne sais que te convier à ma tendresse, pour m'inviter  au sentiment en ses heures du matin, au zéphyr caressant.

Je viens tel un rayon de l"âme te porter l'ineffable bonheur de se savoir aimée, avec un sentiment mêlé de crainte de savoir combien les mots sont un dévorant poison.

Comme si je voulais que tu prêtes l'oreille aux longs soupirs du vent, qui tentent de retenir le front du printemps qu'est le don d'amour, qui recèle le secret du bonheur.

J'ai le cœur qui s'enferme en son trésor, je me sens un aveugle emporté dans sa nuit, une eau de source qui voudrait épouser l'or du soleil, un ruisseau qui dans un lac s'écoule.

En ce matinal rayon du jour, j'entends un bruit d'enfant joueur et amoureux, un bel amour qui se prend dans une même solitude, un océan qui dort dans le ciel d’une rêverie.

Le cortège léger des heures de la nuit s'effaçant, je retrouve la pensée qui emprunte des chemins divers pour aller vers une voyelle féminine, la douce tendresse d'un sein qui se caresse.

Telle une poésie qui voudrait séduire une vague, tout en n'ignorant rien de la fragilité des mots, je m’élance avec la beauté des contradictions, la violence d'un torrent, ou le calme d'un étang qui détient les secrets du présent.

Je me sens comme le voyageur égaré dans le désert du monde, qui porte un regard amoureux sur l’existence, sur  l'écho d’un ciel qui se veut femme, pour étancher une grande soif d'amour jamais tarie.

Mon cœur revêtu  d'une grâce nouvelle pour ressembler à un diadème, s'envole vers l'aimable confidente du secret de ses maux, aux cheveux légers, rêveurs d'infini; à une douceur convoitée.

Tel un oiseau qui s’éveille et malgré son aile brisé vient voler ton âme, qui sans que ton cœur s'épanche a deviné et reconnu l"amour, je te porte un sentiment dont le mien se console.

Le ciel de tes yeux faisant ma rêverie, j'ose écarter le tissu riant de nos disputes frivoles, poser un beau songe épanoui, pour te faire à ton tour pousser un soupir.

Le cœur bat souvent sans que l'on y pense, nous éloignant de la profondeur du souffle des airs
qui portent en leur sein des souvenirs lointains que l'on voudrait juste d'oublier pour pouvoir aimer.


 




















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