LE CIEL VIEILLIT NOS PROMESSES....
Je n’ai plus l’âge des chimères, les injustes entraves du rêve que j’ai de trouver la femme des mauvais jours dans l’amante qui se profile.
Je n’ai plus non plus la larme mouillant mon regard quant aux charmes découverts, ces jolis riens dont nous faisons notre tout, je ne cherche plus la femme idéale.
Celle qui ne refuse pas l’amour offert, qui sait en être fière et n’a pas peur d’être liée, ma vision de la beauté s’est déplacée au point de pouvoir aimer une femme banale, même soporifique si elle a les mots qui rejoignent mon cœur..
Tel un vain défi au néant, mon esprit borné dans son orgueil sans mesure cherche les deux échos qui se répondent, le regard qui console, celui où naît l’amour mais le ciel a vieilli mes espoirs.
Les femmes sont dans une ivresse qui leur fait penser avoir l’espace et le temps devant elles, que vers leurs rêves il y a mille chemins, qu’elles sauront prendre les mains de ce dernier, de leur désir devenu un serf indolent.
Elles vivent dans un présent embelli de vaines espérances, sans comprendre que la liberté craint les audacieux, alors qu’elles devraient se mirer dans le miroir fidèle de la froide sagesse elles ont la certitude sublime du chemin pour découvrir l’amour.
La réalité est sévère, nous arrache à nos douces chimères, la main du temps presse nos ailes mourantes faisant place au dégoût qui accable et tue au point de ne vouloir ni vivre ni mourir.
La femme subtile court dans toutes mes veines, celle qui boit la rosée en pleurs, le papillon qui effleure la vie, ayant la candeur pour symbole, celle qui me fait verser des larmes sur tant de charmes dont l’aurore est jalouse.
Ce séduisant mensonge dont le sein jamais ne repose, oublieuse du temps qui passe, des fleurs qui vivent un matin, s’acharnant à rêver des tourments, à poursuivre d’une aile inquiète un avenir désenchanté.
La réalité est sévère, nous arrache à nos douces chimères, la main du temps presse nos ailes mourantes faisant place au dégoût qui accable et tue au point de ne vouloir ni vivre ni mourir.
A l’heure où la nuit abandonne le ciel, je laisse errer mes pensées vers cet air imprégné de désirs et d’amour, vers ces femmes que l’on suit de l’œil en détour, qui rendent infini un regard d’homme.
Ce vague en mes pensées, me rappelle l’enfant qui avait des ailes tél un oiseau qui joue au bord de la route, que la vie a épuisé dans sa quête d’amour.
Je désire toujours mais je n’espère plus d’avoir les sens accablés de langueur, comme d’une fatigue qui lasse mes paupières de ces femmes froides et rêveuses sans âme, calices desséchés dont les yeux ne cachent plus de flammes.
Je désire toujours mais je n’espère plus d’avoir les sens accablés de langueur, comme d’une fatigue qui lasse mes paupières de ces femmes froides et rêveuses sans âme, calices desséchés dont les yeux ne cachent plus de flammes.
Celles en quête d’un regard, d’un espoir aussi incongru soit il, souvent pâles et silencieuses près d’un vieil époux endormi, ces lèvres de flamme qui oublient que le temps déchire les fleurs, les laissant plaintives et languissantes.
Commentaires
Cette certitude est une sorte d'entêtement ...dur a rendre dociles 🤫