LES RÊVES ET LES SERMENTS ..



                   Mon plus bel amour 

Le cœur amoureux danse, chante et se réjouit de rêves et de serments, d’un amour candide et clair, ce cruel plaisir qui s’acharne et tourmente, pour lequel on sait pouvoir donner son cœur à tout moment. 

J’ai le désir fier, d’être celui qui est la plus sure de tes joies, qui sait toucher l’aile de tes pensées de n'être plus le vieil enfant du doute et du blasphème. 

Mes vers se font plus tendres tel le ciel sur nous, comme un drap pour qu’un jour tu repenses, à ce mortel inconnu qui vécut pour t’aimer, malgré cette tristesse en ton cœur qui ne vient de rien, une douleur résignée. 

Tu es venue tel un astre m’illuminer, et moi j’avais besoin de l’amour que tu m’apportais pour nous aimer seulement sans ruse ni détours, sans honte ni mensonges. 

Je me suis mis à mourir au plaisir de tes caresses, à l’esquisse d'un regard qui enchante, la folle ivresse de te voir si faible et si câline dans mes bras, pour devenir le tranchant qui déchire ma vie. 

Les silences à demi rompus tous les jours, les intelligences promptes et furtives des cœurs, nos secrètes indulgences et nos feintes rigueurs ont fait que l’amour m’a affranchit, me fait saisir ma plume pour décrire la douceur, qui me sort de mon sommeil.





Cette bouche close qui en dit tant, ce cœur qui s’ouvre en éclatant, cette langueur angélique, et le voltige alentour de ton cou qui me donnent envie de vivre. 

Mon cœur devient tout entier ces instants volés, les temps que je n’ai pas vécus, pour un ciel étoilé que les hommes ont tant chanté, un naufrage mélancolique pour faire ressortir le désir enfermé au fin fond de moi. 

Quand tu crois être le doute et tu te découvres raison, lorsque tu sens ton âme naître, et que tu te contentes de la lumière d’un sourire, devenu ton présent et ton demain, c’est que tu retrouves le cœur que ta mère t’avait donné. 

Alors tu aimes ingénument, tu rêves d’offrir tes nuits, tu as le geste tendre qui dure toute la vie, tu sens ton âme enlacée à un amour qui se prolonge en éblouissement, en extases inouïes qui te font penser que tu es Dieu.

A l’âge austère j’ai rencontré mon tourment et mon plaisir, celle dont les charmes sont si doux que j’ai envie avec elle de contempler le déclin du jour, que j’aime avec le cœur qui souffre tellement nos silences sont des aveux.

Les rêves au ciel que je fais sont baignés dans les siens, du même bleu vert qui raconte aux étoiles esseulées, le bonheur d’être deux âmes qui se sont trouvées ...

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