LE MAL QUI VA NOUS CONSUMANT...

    
    Briser ses rêves ... 

Je suis inconséquent et fou, j’ai oublié les accents de mon cœur faisant que le cours de ma vie se blesse, s’écorche ou se brise , j’ai quitté les sentiers amoureux pour cette si vieille habitude qu’est la solitude.

La mort dans l’âme avec  quelques mots peu contenus qui envahissent et pourrissent mon présent j’ai fait fuir le fugitif instant qui embellissait ma vie nous faisant le regret inutile. 
           

Pour n’être plus qu’un arbre effeuillé par les vents de n’avoir plus d’amante à nommer, de n’avoir pas su me faire aimer, redevenant un. sédentaire du cœur pour qui le temps s’est figé sur l’instant présent.

L’esprit est une parure que le temps ne flétrit pas, je n’ai de choix que de vivre seul ou n’aimer que toi et surtout je te hais parce que je t’aime plus que tout, moi dont le cœur bohème est habitué à souffrir et dont les beaux vers viennent des pleurs.

 Je suis tel l’amant qui choque innocemment, regarde les larmes sans les comprendre et à la fausse délicatesse de blesser même en s’excusant auprès de celle qui se veut le bain de son âme.

J’ai cité Saint Ambroise  « il n’y a point d amitié véritable là où il y a de la flatterie »  en oubliant qu’il n’y a rien de pire que d’aimer une personne qui vous fait souffrir et vous brise le cœur. 

Je ne sais plus trouver les mots mais je n’oublie pas que dans mes rêves tu es à moi, l’éternelle de mes sens et j’écris avec un cœur qui a envie de te faire croire au bonheur. 

L’hiver aura des jours sans nuages et sous la neige toi la poétesse tu sauras bien trouver des fleurs car mes maladresses ne m’empêchent pas de bien aimer.

Je ne te promets pas d’avoir la fantaisie échevelée d’un esprit flatteur qui est l’apanage des petits esprits mais je ne veux plus du vacarme de nos solitudes, des rêves qui s’affolent devant la beauté fragile de ton empreinte qui s’éloigne. 

Je ne veux plus de l’image vacillante de tes traits, des ombres qui suivent mes pas, des peurs et des démons dans mes nuits qui raillent les âmes et étreignent les esprits. 

C’est un monde qui s’efface quand tu n’es pas là, que tes mots ne se confondent plus avec les miens, ces jours où je te sens attristée, du mal qu’ont fait mes paroles devenues tes chagrins, sans que celles-ci ne soient un blasphème qui vienne du cœur. 

Ces jours sans lumière sont des souillures qui font mon âme engourdie, engloutie dans une rage et douleur profonde, pour moi qui suit né avec un cœur qui est déjà en morceaux et dont l’âme se noie et sans cesse se blesse.

Je ne veux plus pour nous de ces lendemains dolents tissés de larmes silencieuses, ces rayons de béatitude ou l’on entend l’autre sans aller vers lui, ou on le suit sans oser se manifester comme si les souvenirs heureux étaient devenus douloureux. 

Je ne désire plus ces jours sans lumière, ces regrets inconstants, ces meurtrissures que sont les supputations, ces questionnements sans fin qui font la trame de nos quotidiens tout simplement parce que je ne supposais pas t’avoir humiliée et ce devant tes amies... 

je n’ai ni l’orgueil ni l’ego assez démesurés pour accepter de te perdre,  j’ai simplement le mot facile qui heurte bien plus profondément que je ne le suppose et je te prie de bien vouloir accepter cette main qui se tend vers la tienne... 

Commentaires

Hakyma a dit…
Le vrai amour éternel est celui qu'on a dû perdre ou abondoner 😉...son intensité demeure la même... Comme il est suspendu, voir figé à jamais

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