AU FIL DE MES ESPOIRS ...
Au fil de mes espoirs...
Au fil de mes espoirs, en rendant plus légers nos dires tu nous as inventé un langoureux vertige, plus grand que le néant vaste et noir.
Au fil de tes sourires, j’ai oublié l’ombre filante et pâlie d’une enfance, qui n’était qu’un silence ou j'avais froid, dans une valse mélancolique parmi les nuages de mes colères.
Je m’étais accoutumé à cette route, à mon esprit naufragé, à tout ce nocturne zéphyr qui me brisait tout en me laissant entier, malgré mes pas égarés mes pleurs restaient en suspens.
Tous ces jours sombres de ma vie m’ont fait la plume en délire, qui me sert autant qu’elle me fait souffrir, elle me permettait de dévoiler sans artifice mon âme, qui sanglotait jusque dans le sommeil.
Mais la nature est belle pour qui la voit, dans le silence d’un soir léger et calme, tu es venue me découvrir l’ivresse d un nouvel horizon, effacer mes pâleurs sans charme, nous amuser de nos bleus myosotis.
Tu étais aussi le cœur affligé qui trouvait la terre nue si froide, une âme agenouillée, les cieux sans bornes, une étoile qui jaillissait du bleu noir de la nuit, mais portait en elle la lumière de la joie.
J’avais tout mais ne me possédait plus, en pressant ton cœur pour entendre le mien, tu m’as si bien fait comprendre que chacun avait sa part d’ombre dans un monde d’illusions
Tu n’ignorais rien de ces hommes qui font naufrage, des mots dits interdits, de ces esprits qui ont tous leur propre religion, tu étais une fille du silence, qui permettait les rêves des aurores.
Nous nous découvrions deux êtres prisonniers de pensées sans horizon, qui n’avaient que la souffrance pour aimante, attachés à leurs tourments aux crinières d’orage.
Nous n’étions plus que les simples flots de la raison, qui dispersaient notre tristesse, un esprit qui rit et qui pleure, attendant d’ineffables aurores.
J’ai de suite aimé cette étoile nichée dans sa nuit, comme une page ouverte et pleine de roses, comme si la nature ne se lassait jamais de séduire, de soigner les entailles des cœurs.
Je me suis retrouvé avec toi comme horizon, tels deux amants enivrés de l’ivresse que procure les mots, pour m’élever sans fin vers ton cœur abîmé, car même les fleurs se froissent.
Se fut comme le voile du doute qui se lève, des alentours secrets et sourds, mille oiseaux élégants qui enfiévraient nos nuits.
Un trop plein de bonheur qui me laissait émerveillé, pour mieux respecter l’avenir et vivre ce chaste amour rempli de tendresse, ce dernier trésor sur terre qu’est une amie.
Mes jours changeaient, je te chérissais d’amour tout attendrit de te sentir si entière, éloignant l’ombre du temps qui fuit, les nuits assourdissantes, de quand mes pleurs étaient en moi.
Les contours de l’infortune, les peurs qu’on avale, le maussade de lorsque nous laissions venir le temps, ont fait place aux flammes d’une complicité qui a mis des teintes dans nos vies.
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