IRISER TES YEUX ...









J'aimerai iriser tes rêves ..

Deuxième 

Mes silences à demi rompus tous les jours cachent le torrent divin qui m’enivre pour une fille de lumière, une sorcière dont la beauté confond ma bonne foi. 

L’amour se veut indécis en un jour il décide d’une vie, il est candide et ravageur, et une bien belle partition, mais combien impatient dans sa course bornée. 

Il s’en vient brûler le monde de volupté, tout en se faisant l’auréole du temps, jusqu'à devenir le berceau nocturne et sûr de nos vies si souvent désenchantées.

Il trace en nous des sillons infinis et des couleurs diffuses à l’aune de nos rêves, et si joliment bleutés mais il est aussi un peuple d'instants obscurs. 

Le jour dépend de l’innocence, nous n’avons besoin que de sentir son odeur pour voir fleurir nos cœurs, avant que nos désirs ne soient dispersés en prières.

Les femmes ont besoin de paroles doucereuses autant que d’impurs dédains, même les anges voudraient pouvoir parfois quitter le ciel en les découvrant. 

On brigue leur choix, on élève nos cœurs, tout à elles nous lie, leurs lèvres carmin font d'elles des anges aux ailes d or qu'on voudrait avoir l'audace d'étreindre.

Sous leurs regards charmeurs l’orgueil fléchit pour ne pas nous condamner à une vie de silence, qui n’aurait aucun sens au néant de la mélancolie qui nous assaille.

Cœur âme, corps esprit empruntent ce bout de chemin comme pour brûler leur flamme, autant que les amants de jadis dans leur magnificence imparfaite.

Celle qui nous aime et nous fait pleurer tel le courant de l’amour laisse ruisseler nos années, plutôt que de nous laisser nous perdre dans des rêves. 

Elles ont les mots qui ensorcellent, promettent des demain toujours sereins pour mieux bafouer nos sentiments, rompre une solitude devenue une tendre habitude.

Comme une mélodie de l’avenir dont la peine et la haine sont les fruits qui fait que dans leurs regards concupiscents nous perdrons certainement nos âmes. 

Elles violent notre raison en nourrissant les loups du désir, faisant de nous des amants qui gémissent et dont la plume compose seule et sans la moindre retenue.

À la lumière de leurs sourires qui se veulent notre seul butin, nous fiant au miracle qui inspire ces chemins fleuris, nous appréhendons déjà l’hiver de leur absence. 

Notre esprit s’embue de mystère, creusant davantage le lit qui sépare les rives, car elles ignorent toujours à quel point nous sommes épris. 

Les respects sont des aveux, les silences sont des cris, les battements de nos cœurs des chamades et nous nous tournons vers les larmes contenues depuis fort longtemps pour leur parler.. 

Commentaires

Anonyme a dit…


Les plus belles et tristes histoires d'amour sont celles qu'on a pas eu le temps de vivre.

Posts les plus consultés de ce blog

LES JOURS DE MELANCOLIE...

JE ME SENS PERDU.....

LES REVERIES TENDRES