JE TE PENSE TELLEMENT...
Il me suffit de penser à un prénom pour faire venir à moi la radiance d'un sourire discret mais qui voudrait tant dire aux miens, la douceur de ces yeux qui sont ceux des femmes de là-bas et qu'il ne m'a jamais été donné de vivre...
Mais quand il s'agit du tien qui résonne tellement comme un soupir, je ne puis que ressentir l’absence passagère le temps de ces vacances d'été qui me prive de toi qui accapare mon esprit alors que j'ai à peine eu le loisir de te découvrir.
Je sais que tu m'as demandé de te laisser réfléchir, les choses ayant été trop vite au point de te perturber quant à la manière que j'ai de me déclarer, alors qu'à rien tu ne t'attendais en venant à la rencontre de quelques unes de mes poésies.
Je t'ai sentie autre ne sachant plus comment cacher le trouble qui s'est emparé de toi, tu allais des écrits à mon regard tel si tu voulais les confondre, et te convaincre qu'ils émanaient bien de l'homme face à toi qui tenait son petit fils par la main.
Dés lors tu ne me regardais plus comme toutes ces autres fois, ton regard ne faisant que précéder les mots que l'usage permet, ceux que nous échangeons en matinée ou fin de jour, ces à demain depuis tellement différents, presque des promesses.
Mes lèvres te citent tout bas, épellent ton prénom plusieurs fois dans la journée, et le premier sourire que j'adresse au jour je te le dois et même si tu es de l'autre côté de la méditerranée, j'ai la sensation qu'il parvient sans peine jusqu'à toi.
Alors en attendant je vais et je viens, repassant en boucle les fois ou nous étions si proches l'un de l'autre que tu ne pouvais que t'apercevoir des bruits sourds en ma poitrine, les battements de mon coeur encore une fois épris d'une belle femme.
Il est difficile de vivre dans l'attente, même si je sais que demain sera notre.
" je te cherche par delà l’attente, par delà moi-même, et je ne sais plus tant je t’aime, lequel de nous deux est absent." Paul Eluard
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