LE SENTIMENT D'AMOUR...


Au plus loin que je me souvienne un pareil sentiment amoureux m'était inconnu, comme s'il venait de là ou les souffrances nous marquent tellement que nous voudrions juste les fuir, en nous réinventant en d'autres yeux, même si en un ailleurs qui semble lointain.

Il y a tous les petits matins vers lesquels je m'empressais le coeur chargé de mots d'amour plus beaux les uns que les autres, ceux là mêmes que je me devais de contenir pour ne pas l'effrayer, car ils ne faisaient que moi-même me bouleverser depuis quelques mois.

Bien souvent l'attente se prolongeait, me faisant imaginer le pire comme lorsque je suis bien amoureux, inconstant et désireux alors qu'elle ne faisait juste pas attention à ce qui  semblait un acquis, les femme sachant toujours mieux que nous ces choses là.

L'heure tournait sans davantage me rassurer, tandis que je ne savais vraiment rien faire d'autre qu'attendre l'instant qui me libérerait, les mots salvateurs colorés qui font qu'elle est elle, si délicieusement prenante, tellement prompte à me faire oublier mon mal-être.

Et dés qu'elle était là, je me faisais tendre comme prêt à demander pardon d'avoir été autant impatient, presque gêné de montrer qu'elle m'avait manqué, alors qu'il ne s'agissait que de  la plus belle preuve d'amour qui soit, même si elle se sent que je commence à l'enfermer 

Nous deux sommes là ou le hasard nous a conduit, amusés de nous voir aussi esclaves l'un de l'autre, mais terriblement consentants au vu des joliesses délivrées, ces moments tendres et complices qui font de nous des enfants, bien heureux d'être loin du reste du monde.

A présent je ne vois rien de plus beau que la promesse contenue en nos aveux, ces instants faits de tout et de rien, seulement remplis du bonheur d'être ensemble, nous racontant nos hauts et nos bas, quelques unes de nos infortunes qui déjà nous semblent plus légères.

Je vis entre deux rives, deux continents, deux familles, riche de toutes les émotions qui vont et viennent sans discontinuer, ces battements de vie incessants, ce tumulte dans mon coeur, suspendu à une présence qui même si elle tarde, trouvera un quelconque moyen.

Et de chaque jour je m'émerveille comme d'une nouvelle saison, surpris de ce soleil qui ne disparaît jamais, d'une lune qui me tient parfois compagnie lorsque le manque d'elle se fait pressant, le coeur enorgueillit de l'écho auquel il veut s'abandonner.

J'ai renoué avec le sourire que j'adresse chaque jour à tout un chacun, l'enfant tendre qui est revenu jouer tout près de moi comme libéré de ses peurs, tout en m'apaisant d'un passé qui précédait le moindre de mes pas depuis de si nombreuses années.

Quand à elle vaguement attendrie, elle hume un printemps frêle, charmant et fleuri qui lui ressemble, ce bout de rêve qu'elle n'attendait pas, comme si le ciel se repentant de son manque de sollicitude, avait décidé de faire fi   l'autre chemin de vie hasardeux.















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