..LETTRE A UNE AMIE....







   
 Pascale tu as le charme divin de l’amitié, celle qui inonde de joie, d’inspiration et de vibrations, qui nous fait nous sentir nous mêmes.

Une bouffée d'air frais qui remplit l’espace pour que nous sachions nous écouter, ne point nous blesser, ni souffrir de nos opinions divergentes. 

Le hasard heureux qui ne prend pas les choses personnellement autant que ne dépendant de personne, l’amie qui n’écrase jamais les autres pour exister.

Un arc en ciel aux intenses affections qui nous invente le jardin fleurissant qui raisonne nos idées folles sans aucun désir de reconnaissance, juste celui si noble d'aimer.

Un balluchon de bonheur pour les amitiés vagabondes, un être d’exception au fil des ans, et du temps pour nos peines enfouies, secrets dévoilés qui vient nous offrir son épaule amie.  

Avec toi nos peines et nos chagrins vivent au rythme du partage, voyagent dans la confiance des confidences et traversent les gués cœur à cœur. 

Dans tes yeux des étincelles de sons francs où le chaos est harmonie et l’amour et la violence sont réunis pour une musique cosmique qui attendrit. 

Avec tes notes tu tresses des échelles pour nous faire nous rejoindre et faire chanter ensemble d un air tranquille l’âme des instruments.

Tes doigts faiseurs de trilles et de gammes semblent solliciter l’azur pour nous offrir le long sanglot d’amour qui revêt d une lecture silencieuse le monde et ses implicites différents.

Aussi douce que précieuse tu faits de ton couple un paysage bucolique en délaissant tes rêves de sirène par amour, évitant ainsi la cacophonie batailleuse et assourdissante des êtres de peu. 

Car tu sais si bien te déplacer et te débrider pour n’être pas un crépuscule qui a des remords ou seul le brouillard approuve un destin en entretenant une douleur d’être. 

En tant que maman tu as su gronder sans être méchante  ta sauvage couvée, le tumulte innocent de ses enfants impatients d orage dont les joyeux instants nourrissaient le zèle innocent d’une mère impatiente. 

Toute encline à faire le bien par petits bouts, Tu te veux une fragrance de fleur à partager dans un monde orphelin des trois sœurs de l’humanité, la charité, la paix et la foi. 

Préoccupée de la dignité humaine, tu éprouves de subites colères quant à l orgueil des puissants et la haine dans les cœurs des pauvres sans trop savoir à quel moment notre aveuglement cessera ... 
    
 Tu ne devrais pas nous laisser seuls.
            

              À Pascale qui sait à quel point 
       Le verbe aimer se conjugue au présent...
                   Mon trop plein d’amitié 

Commentaires

Hakyma a dit…
Tu nous définis l'amitié tel un bijou précieux.
Je me sens si riche d'avoir eu la chance de l'acquérir
Un grand bravo.

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