NUIT D’ÉTÉ ...
Comment ne pas aimer l’amoureuse rosée
D’une nuit plus belle que le jour,
Qui me fait les soupirs étouffés,
Et comme si je me remplissais d’amour.
La tendre rêverie, d’une étoile aux cieux
Qui rend même les oiseaux rêveurs,
Les vapeurs du matin tendres aveux,
De cette nuit d'été si chère à mon cœur.
Tel un nuage flocon de laine murmurant,
Un parnassien qui déploie ses ailes,
Sur mes pensées, ce sommeil transparent,
Qui a mon regard ne sont point rebelles.
Comme il fait bon ne rien faire
N’être qu’un brin d’herbe tremblant,
Qui vit du regard son sourire aimant
Beau tel un sylphe qui friserait la mer.
J’aime à écouter la nuit d’été vivre ,
En vague demi-jour, ce rêve effacé,
La Châtelaine d’une blanche clarté,
A laquelle à présent ce cœur me livre.
Un amour infini me monte à l’âme,
Tel un océan montueux de murmures,
Nuit d’été qui pour moi se fait femme,
Et à mes amours me fait sentir parjure.
Contemporain des roses à l’œil opalin,
Hymen des pensées, désir effronté
Je vais à ce murmure, à ce parfum
Pour voir tant les rumeurs s’apaiser.
Les cœurs des arbres se sont tus
Devant mon cœur meurtri qui bat,
Juste pour écouter le bruit de son pas,
Telle l’aube douce qui me trouve ému.
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