POÉTISER LE. DESTIN
Je sème à tout vent l’espoir et la tendresse, prend les chemins qui viennent, tels des myriades d’étoiles pour retrouver l’écho des mots d’amour, qui éteindrait les sanglots de la déconvenue.
Je vis ailleurs que dans les rêves, ailleurs que dans les nues, l’ivresse au cœur, le cœur naïf tendre et palpitant, pour oublier le silence et le vacarme d’une société, ou l’homme ne sait plus ce qu’est d’être deux, n'a plus le sens du frisson.
L’heure du monde semble s’être arrêtée au cadran d’une montre où les regards s’arment de rigueur, ouvrent le livre du cœur aux orages, qui emprisonnent le trouble et les ondes d’émois, ouvrant ainsi la voie à des torrents de tristesse.
Le cœur sur la main, le soleil sur mon destin j’emporte mon rêve nostalgique, mon âme qui se tourmente vers les lueurs d’étoiles, qui illuminent leurs yeux en tentant de ciseler une phrase infléchie sur leurs lèvres.
Le regard plein de vie et de tendresse offertes, j’éprouve du bonheur à m’égarer, une sorte de trouble heureux aux parfums d’envie, tellement je sais que par elles je revivrai.
L’amour est un hymne sans fin sur la lyre des cœurs, un parfum formé de miel et d’ambroisie que j’enferme dans mes rimes légères, pour épancher les douces rêveries, qui font les jours faibles et doux ressemblants aux soirs.
Près des tendresses de mon cœur il pleut souvent du soleil en averse et mon âme n’est plus sans relâche, hantée car de certains songes toujours parée.
Loin du lutin qui désole, des regards qui font naître les blessures et de la pudeur ingénue aux prestiges menteurs, je me sens bizarre n’en faisant nul cas, d’être devenu un cœur naïf et sans détour.
Je m’offre leurs bontés qui ne sont souvent que de l’indifférence, leurs amitiés soleil d’un seul jour, feu plus pur mais non moins ardent, j’ôte au temps pour donner à ces amours dont les baisers ne sont que d'éphémères promesses, car tout mon esprit a passé par mon cœur.
Mais dans le temple de ma mémoire, il y a encore la vie farouche, les faciles illusions et les injustes fureurs, qui font de moi un zéphyr qui fait se dérober les roses, au point de me sentir toujours tel un oiseau qui s’enfuit.
Je ne puis me résoudre à rester près du rosier sans cueillir la rose, ne pas aimer ces femmes vêtues de satin doublé de futaine, dont les cieux sont jaloux, tant elles savent offrir un amour plus tendre et plus fort encore.
Habillées de ce teint qui prend l éclat de la rose, elles mettent le feu dans mon désir tout en sachant éteindre une fougueuse impatience, en te faisant boire dans du vermeil.
L’envie et la fièvre calmées par l’onde du plaisir, le baiser de l’enfant, terrestre séraphin cherche encore en elles sa place tellement elles sont, l’esprit, le cœur et l’âme de sa mère.
Il semble toujours dans de timides égarements quant à sa manière de voir le monde à leur façon, il a l’orgueil brutal de ceux qui cessent de croire à force d’attendre, tout en demeurant la plus belle demeure pour l’amour et l’amitié ...
Il me suffit d’un regard ...
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