TU M’AS DONNÉ TON ÂME ..




J’ai le silence joyeux dans la naissante lumière de tes yeux qui reflètent un cœur d’enfant, un cœur sans tache, un cœur qui souffre depuis qu’il est né. 

Je suis triste d’errer en cherchant ton âme alors que je me pensais capable de faire reculer toute ombre et toute nuit, je porte en moi le deuil de tes vingt-ans. 

Je me ferai plus ardent mais plus tendre pour être à la hauteur de tes jolis mots naïfs et familiers et de tes yeux qui laissent voir ton âme pour qu’a nouveau tu soies assurée de la présence de mon cœur. 

Tes songes de jeune fille se sont dissipés, mais ton amour constant semble une fleur de soleil comme s’il vivait encore avec un cœur ancien dont tu n’ignores plus rien. 

Lorsque je te regarde je me dis que le temps ne peut rien délier même si je suis ton tourment et ton plaisir, tellement ma vie à la tienne est tressée. 

Chaque jour je re regarde comme mon plus grand trésor d’une mémoire pleine de nous deux, d’un amour sacrificiel, car tu es le cœur de mon coeur, un murmure d’amour. 

Distraite et sans entendre, tu survoles les glauques abîmes, les débris du monde dans un désir éternel, chimérique et distant, comme murmurerait un ruisseau lointain. 

Ma vie est un étrange et douloureux divorce, une étreinte unique même si parfois je me sens l’âme vulgaire d’entendre ton cœur vibrer d’une tendresse plaintive et paresseuse. 

Tu me vois tel un espoir trompeur, une rêverie d’une douce langueur, tu me portes en toi comme un oiseau blessé au sourire triste et moqueur, un austère devoir. 

Ta bonne humeur allègre et claire semble dire que rien ne meurt lorsqu’on aime vraiment, un espoir divin que tu couvres de tes baisers sans les mots de feu, ni les doigts de soleil qui étreignent. 

Plus qu’aucun trésor j’ai l’écho de mon amour dans ton cœur, une étrange histoire d’amour heureux, une omniprésence, un désir de poursuivre qui laisse le mien prêt à se briser. 

Il me reste les conversations sans fin avec moi même quand ton corps se couche, que je dors auprès de toi qui est toujours d’une douceur nouvelle aux charmes naissants.

Je sais l’ hiver conservera ses fleurs malgré ses illusions dissipées, ses espérances trompées, tes traits chéris garderont toujours leur grâce même si tu vois l’automne succéder au printemps. 

Tu m’as donné ton âme, tu as été docile à mon désir pour charmer notre existence, mais le temps d’apprendre à lire il est souvent trop tard, j’aurai passé près de toi inaperçu même si tu comprenais ma souffrance et mon amour.

Dans mon âme triste tu poses ton pur regard, plein de douceur et d’espérance comme lorsque tu étais jeune mais ailleurs d’une enfance compliquée. 

Un œil noir, un sourcil d’ébène auquel je viens renouveler mon amour tant nos regards et nos larmes se mêlent encore,  car je ne veux plus vivre à ses côtés et me sentir solitaire.

N’osant rien demander, n’ayant rien reçu l’amour ne doit pas être une fin en soi mais l’essence et le fruit de deux êtres. 

Je t’offre avec ces mots ce qu’il reste de mon cœur éparpillé aux quatre vents de tellement de blessures, dont il ne guérira certainement jamais mais seront moindres auprès de toi...

               À mon épouse adorée ...

Commentaires

Hakyma a dit…
Que dieu vous garde l'un pour l'autre....rien n'est plus beau qu'un amour partagé 💕💕
Si tendre , si émouvant .. Le chemin est beau .

Posts les plus consultés de ce blog

LES JOURS DE MELANCOLIE...

JE ME SENS PERDU.....

LES REVERIES TENDRES