LA FEMME QUE J'AIME...
Celle que j'aime est italienne et à la féminité en elle comme une seconde peau, elle ne cherche plus à me séduire de trop savoir que je lui appartiens.
Je me sens comme un oiseau dont elle est là branche, que je retrouve aussitôt que j'ai besoin de me poser, ne demandant jamais rien.
Elle tient à moi sans vouloir me posséder, de ce que depuis nombre d'années nous avons su tisser, elle m'aime de savoir que je suis là.
Elle est italienne, femme à l'ancienne qui fait de moi son homme, tout en veillant sur moi comme une mère, d'être tout cela à la fois.
Lorsque je la retrouve et que j'enlace son corps, je la sens étreindre mon âme pour en extirper les tracas, me faire plus léger, me remettre à l'endroit.
Elle parle si peu et se contente de ce que je lui dit pour se raconter les silences que je n'exprime que rarement, elle est moi et on se comprend avec le regard.
Lorsque je vais à elle, c'est son regard qui court à ma rencontre, décelant mes failles avant que je ne les raconte, s'amusant de mon sourire plein d'orgueil de la voir toujours aussi belle.
Celle que j'aime est dans cet ailleurs dont je parle rarement, il est mon jardin secret, un univers qui n'appartient qu'à nous deux.
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