AVANT QUE TU NE ME DISES....
BONJOUR
le 27 février 2020
Avant même que tu ne me dises ce que renferme ton cœur quant à la décision que tu devais prendre pour nous deux et que tes yeux ne s'ouvrent sur le jour qui l'accompagne j'ai fouillé ton âme autant que nos échanges l'ont permis, j'ai lu ce que je voulais y trouver, un amour que tu ne peux dévoiler.
Car le temps n'est plus à ces écarts, le moment n'est pas propice à la prise de risque au sacrifice d'un confort que tu as mis longtemps à mettre en place et à défaut d'avoir la mesure de tes rêves tu as choisi la réalité tant la raison toujours prédomine, tu as peut-être totalement raison.
Ce n'est pas moi qui suis en cause mais mon côté bouleversant quant à ma façon d'aimer qui bien sur te plait par la manière hardie qu'elle revêt, une cavalière singularité plus que surprenante qui rappelle des temps lointains quand toi et moi étions bien plus jeunes.
Tu aimerais sauter le pas et avoir l'audace de me montrer que tu n'as pas froid aux yeux, me montrant ainsi celle que tu es vraiment, qui se compare elle même à un océan dans tous les sens du terme, qui d'une vague me renverserait pour m'offrir ce que mes sens n'ont jamais encore éprouvé.
Tu es comme rangée avec un homme que tu aimes bien, car il est là ou tu le souhaites à chaque instant, ne faisant rien qui te déplaise et te rassurant quand à la sérénité que tu recherches, un homme qui ne fait pas de bruit, trop heureux que tu l'aies choisi pour le choyer et le réparer.
Je sais tout cela et davantage encore, j'entends tes frustrations, tes non-dits, tes colères rentrées, tes désirs silencieux car nous sommes si semblables au point de nous heurter, mais je sais surtout combien je suis épris de ta personnalité tout en n'ignorant pas qu'entre nous jamais rien ne sera.
Car nous nous ferions plus mal encore, à l'envers des autres, aux âges ou d'aucuns se rangent en se disant que la vie est derrière eux, nous deux conjugués serions trop dans la démesure, cela ne t'aura pas échappé alors que moi je n'en prends conscience que depuis mon voyage en Algérie.
Je ne veux pas te vivre autrement que d'une manière platonique qui semble te convenir, je n'attends point de toi la clémence charitable, la pitié malsaine, ni le pieux mensonge, juste être au fond de ce cœur qui m'a de suite aimé mais auquel je ne cesse de faire peur.
Je connais la femme en toi, je la compare à la vie que tu mènes pour te reconnaître bien du mérite, au delà de ce que tu peux penser j'éprouve une terrible admiration pour celle qui se prétend pas finie, celle qui a tellement d'humilité à revendre, et pour qui je suis devenu insupportable.
Parfois je dois te faire sourire malgré tout, tant tu te demandes comment je fais pour être autant dans la démesure, d'aimer tant tout en devinant que je ne suis pas faux, que cette sincérité que tu sens en moi n'est nullement calculée et c'est pour cette raison que je trouve grâce à tes yeux.
Tu es curieuse de moi et tu as peur de gâcher quelque chose de profond, d’abîmer celui que tu découvres plus que vulnérable, comme si entre tes mains se trouvait un trésor qui n'en demeure pas moins inquiétant tant sur nos pas l'hydre du passé n'est jamais trop loin.
Je t'aime sans aucune prétention car tu me fais du bien, tu me permets d'avancer dans la bonne direction depuis peu, comme si à ta façon je m'étais rangé à défaut de mieux dans un amour platonique qui m'offre un confort que j'ignorais jusque là.
Pour reprendre ta phrase " cet amour te chamboule "qui n'est pas tout à fait exact, je dirais plutôt à ta manière je ne veux pas prendre la décision que je regretterai de savoir à quel point tu es magnifique et vraie, d'avoir encore à l'esprit " la femme au blouson rouge. "
Je te laisse décider de la tournure que doivent selon toi prendre les choses, tout en promettant que je me rangerai à celle ci, parce que c'est nous et que je t'aime pour toi-même, non pas pour que tu m'appartiennes, la véritable richesse étant d'être déjà dans ton cœur.
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Frédéric Lenoir😉