IL EST DES ÊTRES DE PEU...

Il est des êtres de peu tellement limités que seule la critique leur sied, personne ne trouvant grâce à leurs yeux.

Ils sont légion et malheureusement en plus grand nombre chaque jour, ne faisant nullement avancer les choses.
Ils se pavanent comme des paons dépourvus de grâce, noyant quelques mots qu'eux seuls applaudissent parmi d'autres qui ne leur demandent rien.
Ils sont médiocres mais surtout à plaindre de ne trouver jouissance qu'en créant du mal-être, ils sont des pervers monstrueux qui prennent leur plaisir en faisant du mal.
Ils sont de ceux qui se pensent assis sur un trône, ignorant que celui-ci est mineur et sans chaleur dont les vassaux sont l'orgueil et la vanité, qui ne se montrent point en plein jour.
Il des êtres moindres qui ne savent qu’abîmer, ne construisent jamais rien d'autre qu'une ignominie que nous devrions supporter.
Et le pire ils aiment leur reflet, se gaussent en se relisant, se prenant pour des génies de savoir aligner quelques mots, ignorant que le nombre n'est pas qualité et que verbiage dessert l'homme.
Certains se retrouveront aisément en ce tableau malheureux même si je doute qu'il les interpellent, ils sont nés pour ne pas voir ni entendre comme bon nombre et tant mieux pour ces derniers.
Il est des êtres vils incapables de discerner que quand le silence est plus important que ce que l'on a à dire il vaut mieux se taire et cela me met en colère.
Si chacun allait sur la page des autres pour y déposer un mot laid et non avenu il en serait fini de ce fil d'Ariane qui permet une moindre solitude, autant que des partages généreux.
Lorsque quelque écrit ne vous plait pas messieurs les limités et surtout limités en tout, posez vous la question de savoir si vous êtes représentatifs de ce qui est beau ou laid.
Et aussi de quelle autorité vous prétendez vous, pour salir d'un avis sarcastique l'effort d'un autre..
Mais si je devine l'individu mal embouché en face de moi, il ne peut s'agir que d'un personnage issu de l'immigration à qui on a appris une langue sans lui expliquer qu'elle sert autant qu'elle dessert.
Faire l'effort de faire du mal inutilement dénote nombre de frustrations qui ne sont pas académiques, je ne veux pas vous haïr et dépendre ainsi de vous.
Si vous vous reconnaissez tantôt j'en serai ravi, voyant que vous êtes loin d'être sot mais un tantinet stupide d'exprimer un ressenti qui ne reflète heureusement que les hiboux de la nuit.


PS/ droit de réponse accordé