AIMER L'AUBE NAISSANTE...


 Il suffit parfois juste d'aimer pour attendre l'aube avec ferveur, guetter l'aurore le coeur rempli de bonheur, comme si en nous se précipitaient mille soleils, un horizon aux lueurs brillantes et rosées, le point du jour auquel s'éveillera l'amour...

Celui qui fait fleurir notre âme, lui fait oublier la vie remplie de contradictions qui laisse le coeur suspendu entre l'envie de rire et de pleurer à la fois, quand tout semble difficile, que tout se pourpre des indélicatesses qui appellent notre colère.

On va et on vient, on se surprend à sourire le coeur accroché à une larme latente qui se sent surveillée, mais on voudrait aussi crier notre joie d'aimer qui nous tient le coeur à vouloir nous laisser envahir par le torrent de joliesses, que sont les mots aux parfums de roses.

Quand on est une femme, il est bon de se sentir embellie, caressée par la courtoisie et tant la délicate mélodie des battements de coeur d'un tendre troubadour qui dés les premières lueurs du jour s'attèle à vous signifier ce qu'il ressent à la seule pensée de vous.

C'est comme s'il était toujours en embuscade pour pallier aux soubresauts du quotidien, à ces soucis qui grèvent l'humeur, en élevant un rempart de mots tendres entre l'incertitude et elle, la rendant amoureuse pour juste lui faire oublier les larmes retenues.

Mais souvent il est lui-même triste, parfois sans raison aucune, tel s'il trainait derrière lui une mélancolie qui vient de si loin qu'elle lui semble étrangère, pourtant tellement ancrée en son plus profond, une souffrance singulière qui ne s'apaise jamais tout à fait. 

L'amour c'est juste deux âmes qui se trouvent, qui en se rencontrant se découvrent bien des similitudes, que même si elles ne sont pas exprimées se ressentent dans leurs silences, tout autant que les mots qu'elles emploient à leur insu et qui tellement les dévoilent.

J'ai aimé la tienne avant que de vraiment te connaître, comme si je t'entendais venir sans comprendre que tu étais mon destin, celui qui se précipitait sur moi juste pour me rendre heureux, faire mon bonheur d'une manière si simple que je me demande pourquoi j'ai autant voyagé.

Tu me demandes souvent ce que je te trouve, pourquoi c'est auprès de toi que j'ai aimé jeter l'ancre, je ne m'étais jamais posé la question jusqu'à tes absences, qui me faisaient ressentir que tu étais une partie et surtout la plus belle de moi, sans laquelle je ne puis vivre.

Je n'ai jamais autant désiré écrire, que depuis que mes mots te connaissent, plaisante tel un joli sentier qui ne demande qu'à être découvert, une rêverie si tendre qu'ils aiment s'y attarder, s'assurant de ta présence et de la lumière que tu mets en nous au quotidien... 

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