LE COEUR AU BORD DES YEUX...
Depuis toi j'ai comme le cœur au bord des yeux de voir que malgré tes larmes et tes douleurs, ton cœur se préoccupe de moi, celui là même que je sentais si frêle qu'il me faisait redouter les mots que je choisissais avec soin avant que de venir les lui offrir.
Tu es une baignée de lumière dont je ne fais que murmurer le prénom pour la sentir encore plus en moi, depuis celle-ci toi et moi juste avec des sourires et des mots sans importance nous offrons à nos âmes la douce musique qu'elles rêvent d'entendre.
Parce que tu as une richesse du cœur qui s’accommode de l'esprit, celle que la tendresse, la générosité, la joie et la tristesse se disputent, tu as su nous inventer un sentiment si beau qu'il en devient douloureux de nous voir tellement et comme jamais heureux.
Au début je me suis senti tel l'idiot qui va chercher l'amour au loin, tel un rêve d'enfant qu'il s'agit de trouver car nous n'avons que le bonheur que nous pouvons comprendre, la rose dont s’enorgueillirait l’âme, la flamme jumelle qui me manquait tellement.
Parfois on a pas le cœur à être heureux mais on l'est quand même, d’un destin qui nous a trop longtemps ignoré alors qu'on a gardé au fond de soi son adolescence, au point de désirer nous livrer au bonheur d'aimer et d'être aimé pour recommencer à vivre.
Je me suis longtemps assis en attendant que vienne l'orage au milieu du jour, et ressentir l'heureux délire au palais du hasard, qui me ferait savoir que mon cœur bat car il attend celle qui depuis moi entend de nouveau le bonheur frémir sur le bord du sien.
Je sais à présent que le mien à des traits fins et enjôleurs, ceux d'une femme que j'ai le désir infini de rendre heureuse, je nous sens doux, naïfs, heureux de rien comme si seul un cœur brisé pouvait ressentir de la joie, sachant trop à quel point l'amour peut nous manquer.
" Heureux qui peut aimer, et qui dans la nuit noire , tout en cherchant sa foi, peut rencontrer l'amour. Il a au moins l'aube en attendant le jour, heureux ce cœur.
Aimer c'est la moitié de croire."
Victor HUGO
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