TISSER UN RÊVE ...
Le poème
Dans sa trame, il tisse des rêves
Tisse des sentiments
Verse des couleurs dans le cœur
Fait un amalgame de pensées
Le poème peut faire de nous un tissu fin
Où il te caresse et fait pousser un soupir
Ou là où ça te déchire
et fait éclater un gémissement.
Dans ce gouffre où tout se perd, et parmi ces filles aux teints flétris tu es tel un vaporeux murmure revêtu des charmes essentiels qui viennent du ciel.
Et comme un reflet précieux, un rayon d’amour, ou un soupir immortel, d’un mot charmant d’une candide beauté tu affliges mon cœur de frissons subtils.
Et dans le ciel des yeux qui font ma rêverie, ce corps blanc peut être à jamais solitaire, j’ignore toujours comment aimer l’éternel féminin, ce reflet de lune au rebord d'un nuage.
Je me sens si souvent las de ma destinée qui ne voit que des attraits là où les époux n’en voient point comme pour m’assigner à la folie en m’abimant moi-même.
Ces yeux qui me font rêver sont tel un mouvant réseau d’or qui scintille dans l’ombre, qui pour toute l’éternité fait que la grande soif d aimer jamais ne saura tarir.
D’une grâce ingénue et d’un charme innocent qui m’ouvre au ciel de ses caresses et d’un cœur qui se veut un abri délicat, je prends les torts et lui laisse le pardon.
Tant j’ai en moi le feu d’une pensée qui fait frémir ma lèvre amoureuse, pour l’esprit délicat cher à mon âme et une femme qui se veut un idéal que je jalouse.
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