LES REVES INCERTAINS...

 

 A nouveau une rêverie vague et douce laisse en moi une tristesse désenchantée, seul face au silence je me sens le monde et le néant et tout ce qui m'échappe, mon désir d'aller vers l'inconnu me menant toujours en des royaumes incertains.

Pour faire face à mon exil intérieur,  je vais là ou tout est si contradictoirement musical, la fragilité des élans et des ruptures, les certitudes imprévisibles, un univers de sentiments qui s'épuise sans cesse, comme pour faire naitre une insidieuse mélancolie.

Avoir l'impression de retrouver une adolescence craintive et secrète, et surtout d'embrasser l'essentiel et le presque rien, là ou la lèvre s'essayera à nouveau au sourire, pour une seule et même mélodie, qui ne tarde jamais malgré les sentiments à se rompre.

Même enfermés dans le silence sans le vouloir on se souvient, de toutes les femmes qui un jour ont accompagné nos pas un moment ou longtemps, et que cela se  termine mal ou pas, vient toujours l'instant ou il nous faut verser des larmes quant à qui s'en va.

Après l'inconfort de l'attente, ainsi que le malaise éveillé qui se transforme en mal de vivre, quant au sentiment de perdre quelque chose de soi-même, nous nous retrouvons tels en des cieux sans soleil pour avoir seulement voulu rendre leur fraicheur à des fleurs fanées.

Il survient un certain dégout de soi et de l'existence, comme quand nous venons fouler un feuillage jauni qui nous rappelle le côté éphémère de toute chose, que bien même survient souvent à notre insu une forme de mélancolie qui prend le pas sur la tristesse.

Même si nous ne nous aimons plus nous nous sommes aimés, ou alors les mots connaissent plus que nous la portée des sentiments, tellement nous passons rapidement de la rancœur à la rancune, du chagrin à la douleur jusqu'à nous affaler du coté de la tristesse. 

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