QUELQUES MOTS...

 

Se lever avec l'envie de vivre chevillée au corps, de pouvoir aller ou bon te semble, indiffèrent au temps qu'il fait et à l'heure qui tourne, juste toi et les désirs que tu nourris pour chaque instant d'une journée qui de ce fait ne peut-être qu'heureuse à en pâlir de bonheur.

Etre debout à la première heure sans contrainte aucune, léger comme un matin dont tu ne sais encore rien, sinon qu'il t'emportera au gré de ton coeur, en des pensées futiles ou profondes, nostalgiques ou joyeuses, et peut-être romantiques pour ressembler à ce que tu es au fond de toi.

Pour venir offrir l'esquisse d'un sourire au premier visage familier qui te vient, quelque regard dont tu te souviens, un écrit de la veille qui t'a rappelé une personne chère à ton coeur et par là même une vie qui ne cesse pas de t'étonner, car elle vient de là ou tu ne l'attendais pas pour faire le présent.

Tu te sens heureux d'être libre, libéré de bien des contraintes inhérentes aux hommes qui n'ont été là que pour le bien-être des leurs, s'appartenant mais sans jamais nourrir la moindre rancune, pour pouvoir prendre le temps de se poser pour offrir un ressenti, une émotion qui auront un écho.

Nous avons toujours tendance à croire que le bonheur est éthéré tellement il ne prend forme qu'en nous, telle une pensée légère qui devient vite un état que l'esprit nourrit de joliesses, comme s'il nous prenait l'envie de décorer notre intérieur à chaque fois et dés la prime aurore de manière différente. 

Il suffit d'un rien, parfois de quelques mots sur un clavier, qui disent tout et tellement rien, prémices d'un sentier qui invite à la rêverie autant qu'à des souvenirs qui affluent, pour se ruer à l'assaut d'une mémoire éclectique qui aime vagabonder depuis toujours dés lors qu'elle en a le loisir.

Il est des pensées tel d'un clin d'œil, des sortes de pointillés que nous devons remplir d'un imaginaire qui fait le reste, mais qui s'avère un délicieux voyage partagé, quelques instants de légèreté que nous volons au quotidien fastidieux dont nous ne voulons pas tellement il est là pour s'imposer.