QUAND TOUT DEVIENT TROP...

 

Je te sens silencieuse mais proche, comme engloutie dans d'autres émotions, avec le besoin de prendre du temps pour te tourner vers toi-même, j'entends la plainte profonde qui ne regarde que toi, telle une solitude résignée...

Tu devenais un simple murmure, un temps eternel dont je recherchais la cause, alors que tu tentes simplement d'entendre l'indicible et l'inaudible, comme si affronter tes peurs et aussi ton obscurité, était un ressenti difficile à expliquer.

La solitude est souvent aussi silencieuse que la lumière, elle permet de donner des réponses à nos incertitudes quant à l'émergence d'une émotion ou face à des mots retenus dés lors que nous trouvons un décor à notre passion ou à notre tendresse.

Quand tout devient trop il nous arrive à tous le besoin de fuir, de toucher notre solitude en profondeur et éventuellement de tourner le dos au monde pour ne pas nous perdre en route, quant au reflet souffrant d'une vie qui est loin d'être terminée.

Quand tu oseras te dire, car il est des silences qu'il ne faut pas déranger, qui sont souvent le seul refuge des âmes solitaires, je serais l'épaule sur laquelle tu pourras si simplement pleurer dés lors que l'ennui sera plus présent que jamais.

Au fil du temps on ne sait plus faire semblant d'être ce qu'on est pas et on ne tient plus à subir dans la douleur et souvent le silence, une multitude de pensées qui nous ramènent à nos projets et à nos rêves, mais davantage à nos peines et à nos erreurs passées.

Telle une évidence qui s'impose nous vagabondons dans un silence nécessaire, comme pour promener nos moments d'errance dans un désert qui n'est silencieux que pour les autres, sans que ce ne soit un réel besoin de solitude, juste un répit que nous nous accordons.

Il y a un temps pour nous taire et un autre pour nous parler, tout autant que nous aurons toujours besoin d'un confident, un compagnon de voyage du temps de nos silences qui éprouve le désir de nous attendre, pour nous aider à retrouver notre chemin.


J'attendais....

J'entends une petite voix chagrine et je vois une moue boudeuse qui ne sont que le miroir d'une histoire qui voudrait vivre mais que tu voudrais noyer par crainte de t'attacher à elle ...

Jusque tard j'attendais des mots qui ne sont pas venus, j'écoutais le soir s'éterniser sans toi et j'étais triste comme s'il me fallait partager un désarroi, un ressenti que tu ne veux pas m'expliquer.


  

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

LES JOURS DE MELANCOLIE...

JE ME SENS PERDU.....

LES REVERIES TENDRES