L'OBSESSION AMOUREUSE...

 

Lorsque le cœur et l'esprit nous conduisent à elle, quand elle ne devient qu'une obsession qui nous accompagne en permanence, et l'évidence que l'on sent de loin, nous éprouvons la souffrance de la séparation.

Le risque de l'amour c'est un cœur  qui trébuche, en croisant un sentiment qui n'est pas qu'une habitude contre la grisaille du quotidien, mais quelque chose de tellement profond que l'on ne peut définir tant il s'obscurcit.

Il y a l'incertitude amoureuse quand à ce sentiment qui nous rend vulnérable, dans un monde ou la confusion est partout, ou nous sommes pris dans les secrets et les non-dits, jusqu'à nous sentir vierges de tout souvenir.

Dés lors que nous ne sommes plus à l'orgueil de l'expérience, nous nous sentons prêts à toutes les folies comme s'il s'agissait de donner de l'intensité à notre existence, tel de se retrouver dans un inachevé qui se trouve une fin.

Pris dans un coup de cœur, un sentiment plus profond, obsédant comme un parfum, ou l'on se sent tel un arbuste dont les branches s'entremêlent sans laisser d'espace et l'instant ou l'on croit reconnaître l'autre sans le connaître.

Nous passons notre temps à oublier comme s'il y avait un avantage à aller mal, et juste pour être avec soi, car trouver l'amour n'a rien d'évident, et toujours être dans l'éternelle nostalgie qui nous rappelle qu'aimer s'est s'accepter vulnérable.

Mais il y a le soupir de la raison, et des blessures qui demandent à guérir dans d'autres, en allant se mettre en péril parfois car il n'est pas d'amour sans ravissement et sans douleur, comme s'il fallait nous nourrir de nos deux solitudes.

Il est dans le désir qui s'habille de sentiments et ce cri de la chair, une intensité qui nous ramène à nos premiers attachements et à surtout à nos premiers abondons, qui ne saurait être sinon le fruit de nos volontés déjà tellement complices.

La relation d'amour est nourrissante dés lors que nous avons quelqu'un à aimer, un regard auquel nous confronter pour n'être plus que face à soi, pour accéder à nos désirs profonds en nous réveillant avec l'autre que l'on aime plus que soi dans le cœur.

Aimer lorsque rien n'est acquis, être constamment sur le fil du rasoir teinté de crainte et de doute avec des moments fugaces qu'il faut attraper, c'est vouloir être celui qui te prend pour t'emmener ailleurs, pour t'aimer à en perdre la raison.

Quand on est regardé et aimé le cœur s'embrase, mais aussi parce que pour moi être aimé est moins violent que d'aimer, je nous désire dans une complicité telle qu'elle ne serait plus qu'étonnement, écoute autant que notre désir caché.
















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