L'IVRESSE AU COEUR...

 

Je  sens une profonde tristesse derrière le plus beau des sourires, celle qui entre dans la chair pour nous faire vivre une solitude qui fait le vague à l'âme, comme si tout n'était qu'illusion, et prétexte pour nous noyer dans la douleur...

J'ai beau chercher les mots qui ne blesseront pas ton esprit, tu te mures dans la joie et la tristesse, qui sont deux mêmes chaines tellement tu passes de l'une à l'autre sans prévenir, me laissant désorienté comme si je faisais tout de travers.

Tu me sembles t'épuiser dans une douleur qui n'a pas lieu d'être, tel si toutes ces années avaient tracé en toi un sillon aventureux vers la souffrance, une résignation quant à ton chemin de vie auquel tu refuses la lumière d'un bel espoir.

Il y a tous ces gens qui te font croire qu'ils sont heureux, qui arborent des masques quant à ce qui leur est donné de vivre alors qu'il n'en n'est rien, ils n'ont personne pour penser à eux, mais se leurrent eux mêmes ainsi que leur monde.

J'aimerais tellement tendre la main et te toucher, la passer sur ce visage que tu ne veux point laisser sourire, étreindre du regard ces yeux qui ne demandent qu'à s'en aller vers l'homme, que le hasard des jolis mots un jour a mis sur une de tes nuits.

Je ne sais plus venir à toi sans le sentiment de te faire du mal, non plus que garder en moi les mots qui te sont destinés, car ils sont des entailles jusque dans mon âme habituée à faire tout pour que ceux qu'elle chérit deviennent de bien tendres échos.

Il y a cette page désespérément ouverte qui n'attend que toi, et ce que tu voudras bien y mettre qui ne soit pas un pleur silencieux, pour accompagner des pensées qui ne font que dessiner un horizon que tu laisses disparaître dans les vagues de tes silences.

Je ne peux rien à moi tout seul, non plus que je veuille abandonner un rêve élaboré à deux, mais il m'est difficile de rester sans comprendre ce que tu attends de moi, pour que je sache me conjuguer à ton désir ou à tes envies de toute la force de mon âme.

Cette année je le conçois nous a tous profondément meurtris, et celle qui vient n'augure rien d'autre que ce qui est loin d'être rassurant, mais je t'ai au plus profond de mon coeur pour me projeter dans un ailleurs dans tous les deux nous avons le secret.

Tends la main pour étreindre le morceau de ciel qui t'attend, tourne le dos à la lassitude qui te dévore depuis toujours, et ouvre toi à nouveau à la magie du rêve qui te réinvente et rend heureuse l'âme éperdue qui ne sait plus vers ou vraiment se tourner.

Je te sens autant aventureuse que possible, amoureuse comme une femme qui veut suivre son envie, mais que quelque chose arrête sur lequel elle ne veut pas s'étaler, par pudeur ou par bienséance mais qui moi me plonge dans un profond embarras.

Faisons comme tout le monde, et allons à demain sans trop réfléchir, abreuvons nous à l'insouciance qui rend les gens heureux, la folie qui ferme les yeux à l'esprit et offrons à la vie ce qu'elle attend de nous, en nous abandonnant à ce doux sentiment...


TU SAIS SI BIEN NOURRIR TON AME 






















Commentaires


Quand trop souvent nous nous rendons compte qu'il ne suffit pas de remplir une page pour être entendu, que nous voyons que quelques mots suffisent à émouvoir plus qu'un long discours, nous comprenons à quel point le discours amoureux laisse toujours dans l'incertitude le poète quant à l'accueil qui sera réservé à ses mots... Ce texte semble avoir été relégué en arrière plan alors qu'il se voulait plus intime encore, comme si son désir était de se planter en toi jusqu'à fusionner avec tes pensées les plus secrètes...Mais peut-être aussi que les moments passés ensemble nous ont tellement bien révélés l'un à l'autre qu'ils se suffisent...Bonjour petite LYDIE

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