UN SENTIMENT...
La hardiesse et l'impudeur de mes mots, tout autant que leur intimité et leur sincérité viennent te dire tout le désir que tu m'inspires, quelquefois avec une insistance dérangeante car nous ne sommes point libres de nous aimer.
Je te reviens car la fausse timidité qui te rend encore plus désirable a fait que mon imagination divague et chemine vers des pensées qui regorgent de voluptés, tellement tu m'enflammes tout autant que tu me troubles.
C'est une conjonction de toutes petites choses qui ont décidé pour nous, des chemins qui se séparent mais que le destin d'une ironie mordante réunit à nouveau, nous n'ignorons pas tous les deux que les plaisirs différés sont les meilleurs.
Tu savais que je te trouvais belle et te désirais, même si tu es inaccessible et interdite, mais concède moi que c'est beau, si plein de délicatesse et d'optimisme que de sentir mon désir, et plus encore le besoin de toi qui s'attardent.
Je grave en toi des mots pour ne pas que tu m'oublies, ils sont tels des caresses à fleur de peau pour que tu ressentes la brulure mortelle de l'amour, afin de regarder avec lucidité et tendresse un sentiment qui se veut plus grand que ce désir dévorant.
Ils seront licencieux, dissidents, subversifs parfois, mais tout autant un simple regard, une attention et une âme qui s'affole à la seule pensée de pouvoir te perdre car il t'a vue et surtout en toi reconnue celle qui sera sa flamme jumelle.
La femme répond souvent par le silence, entre la curiosité et un certain agacement je sais, mais elle est toujours incitée par nature à mettre les sentiments de l'homme à nu pour savoir et en avoir une fois pour toutes le cœur net.
Commentaires
Z.
lorsque l'amour
vous fige dans l'attente,
parfois même dans une espérance
que l'on sait vaine,
mais tellement prégnante
que l'on s'en suffit,
car elle est une caresse d'âme,
une senteur si heureuse qu'elle se vit
dans des simples mots aux senteurs d'antan.
Ces temps ou il suffisait
d'être amoureux,
d'aimer et de sentir aimé
pour se sentir libéré
des pesanteurs du monde,
se trouver un univers à soi
fait de pudeur
et de silences mêlés,
qui disent tellement plus
que toutes ces mots
qui vont et viennent
sans ne rien dire
d'autre que des futilités, d'éphémères propos.
J'aime sentir que mon corps
tremble de toi,
que mon coeur
est dans le bonheur
de la femme
qui fait vibrer mon âme,
toucher du doigt des mots
qui me parviennent en écho
à la passion qui vit en moi,
me bouleverse à un point tel
que je ne sais plus
qui je suis, sinon un amoureux transi.
Ton impatience et le désir ardent
qui t'animent sont tellement les miens.
Le premier matin du monde
devait ressembler à celui-ci !