LAISSER S'EXPRIMER NOS CŒURS....

       



 Je te sens perdue au milieu de nulle part, contre les murs du petit jour, avec tant de rêves froissés, des journées sans fin, mais dans tes yeux armés des premières promesses du soir, je sais que je me vois...

Tu es telle les forêts profondes, les îles à rêver, mélancolique comme les princesses d'avant, un lyrisme de nuit, un hymne à l'été, ou l'on sent bruisser la vie qui ploie sous la caresse du désir, qui passe tel un rêve, dans mes pensées combien incertaines.

Ta peau calice s'illuminant à l'azur du ciel, et ta taille ceinturée dans un lacis de dentelle, font que mon cœur je crois, s'est brisé en voyant ton sourire s'envoler vers moi, telle une caresse qui embrasse l'âme et distille le charme, dans un nuage d'azur vaporeux.

J'ai le cœur qui exulte aux échos tendres de ces autrefois, ou les sentiments ressemblaient à des perles de jasmin, des pétales voilés et pleurs de joie, de ceux qui se retrouvaient pour se révéler leurs âmes, et se raconter leurs chemins de poussières.

Sous un manteau de brume, certaines de nos rides soulignent l'envers de nos défaites, les tendres inquiétudes, les larmes que jamais rien ne console, l'obscur de nos vies que nous ne pourrions jamais changer malgré l'été qui semble vouloir nous voir frissonner.
     
Il s’agirait pour nous en levant les yeux vers l'iris bleu céleste, d’éteindre nos esprits et de rallumer nos vies, laisser nos âmes danser, oublier les non-sens de l'existence, quitte à oublier que tous deux avons, chacun à sa façon, déjà jeté l'ancre il y a de cela bien des années.

Je nous sens déjà ailleurs, sans vraiment savoir ou, d'un sentiment étrange qui se heurte à la raison tant ce que nous voyons en l'autre nous rappelle que les âmes ne sont sur terre que pour se parfaire, se retrouver pour être à l'unisson du monde.

Je te sais encline à ce chemin de tes jeunes années, l'esprit attentif au message divin mais n'ignore pas à quel point un souffle autre te pousse vers la main, qui au détour de quelque hasard s'est tendue vers la tienne, qui point ne s'est effarouchée.

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