LES CRIS DE L’ÂME



Emmène moi dans le creux de tes rêves
Que mes tourments s'apaisent en une trêve,
Emporte moi bien près de ton regard rieur
Afin que sèchent les pleurs en mon cœur 

Laisse fondre mon âme dans la tienne
Et entraîne moi vers une rive lointaine,
Nous partirons vers les dunes de sable, 
Vivre les émois  d’un bonheur ineffable.
 
J’écouterai ton silence habituel 
Et je lirai tes mots sans paroles, 
Tels les prémices du lien éternel, 
Dont mes chairs déjà se consolent. 

Nos pas s’effaceront dans l'infini sauvage,
Intemporels instants, remplis d’outrages,
Qui me verront tomber une armure pérenne, 
Et enfin te recevoir en caresses souterraines...

Quand une femme brise le silence ...



SANGLOTER D'EXTASE...


Des refus qui irritent aux douces joies d'une femme qui s’abandonne à ses sens, au plaisir et au libertinage des mots, aux tourments  du désir, il y a un val perdu entre désespérance et jouissance, une fêlure ou une nostalgie latente...

De nos errements semble naître un sentiment, sans que l'on puisse parler d'amour durable, tant il est vrai que quand les arbres verdissent, les soupirs  fleurissent,  et bien des corps endormis se muent en rafales de frissons, en fantasmes inavouables hier encore.

Parfois nous osons nos plaisirs coupables, et nos désirs enfouis dans une langueur qui provoque l'insouciance, ou chaque mot est une osmose, un orgasme volcanique, qui révèlent les ombres et les lumières de tellement de frustrations mutilantes.

Déshabiller nos pensées les plus intimes, comme un soir de tempête, avec des mots que nous pensons insensés, pour éprouver les joies graves de l'amour, est une débauche divine qui ne fait que prolonger un instant d'ivresse qui tente d'habiller nos désirs.
      
Nous avons tous deux vécus l'extase qui se termine aux aurores, ces instants ou l'on repart à l'aube, une fois le tumulte passé, avec l'impression d'avoir vécu ce qui n'a jamais été goûté, ou imaginé par d'autres amants, les sanglots rauques de la chair tel un luxurieux chemin.

Mais je suis prêt à être aveugle et croyant quant à tes regards qui se meurent entre tes cils tremblants, tes lèvres depuis trop longtemps ignorées, ce trouble lancinant, l'ultime frisson qui mène à d'infinis plaisirs, à ton corps vibrant à ses délices.

Tes mots brisent le silence du vent qui amène le tant, m'appellent à faire corps avec tes désirs, me poussent à chercher l'imaginaire qui se dérobe, plus innocent qu'un ange, le visage de ton ombre se faisant un cadeau embaumé au parfum du péché.

J'irai avec bonheur à ces vagues dormantes, aux fleurs des nuits éphémères, aux sourires buissonniers, à ce joli rire cristal empreint de frisson, tellement ce désir rampant me fait te désirer jusqu'aux larmes, pour un départ sans retour vers un bien beau voyage.
      
Tels deux fleuves qui rêvent d’exubérance, qui s'élancent vers l'ardeur des baisers à venir, les nuits de fièvre ou les regards palissent, l'onde frissonnante d'un trouble lancinant encore inassouvi, nous nous retrouverons tous les jours au jardin de nos rêves.

Donne moi tes baisers amers comme des larmes, je t'offrirai nos regards fuyants qui se sont trouvés, mais dans cette rencontre au mille et un présages je sais que tu posséderas mon âme, d'être depuis le premier regard l'ange qui veille sur mon coeur.

Ton poème est une brise légère qui chasse les ombres du désir, il se veut un moment de grâce, une émotion palpable, comme si tu prenais mes lèvres dés la porte, pour ne pas me laisser en proie à ce rêve, ce fluide fripon qui me frise et me fascine.

Tu es devenue la source vive qui ouvre ses lèvres pour me conter le satin griffé d'une aurore qui se  dévoile, en me traduisant d'une manière lascive et parfaite l'expression de ton désir, ton âme secrète en présent éphémère, mais que jamais je ne manquerai de chérir...

     
















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