UNE NUIT DE RÊVE....


 Depuis peu mon horizon se réduit à toi, qui m'a fait quitter la pâleur des jardins perdus, la chaleur des regrets, en ayant juste le cœur à rêver avec moi, puis vouloir emprunter la route qui mène à la tendresse, avec celui dont tu ne savais rien.

Une sensation étrange, un long frisson, un vertige qui nous gagne, ont précédé ce désir qui vient de la déraison, cette envie de rester ensemble, pour ébaucher des rêves, nous raconter nos secrets, nos sentiers chiffonnés autant de promesses perdues, que nous cherchions encore.

Nos âmes se sont enthousiasmées sous une lueur nouvelle, remplis de corbeilles de mots, un autre temps des cerises, de longues journées sans fin, des douces soirées exquises, là ou même le silence se fait un soleil de l'espoir, pour nos rêves dispersés.

Nous avons peuplé nos solitudes l'un de l'autre à en oublier le cordage des jours et des nuits sans sommeil, les larmes qui perlaient sous nos paupières, et au reflet moiré de cette aurore nouvelle, nous avons rejoint la rive ou même les aveugles voient.
      
Puis je me suis vu désirer cueillir le ciel et te l'offrir, t'attendre sur le chemin du bonheur, tellement tu me rendais l'enfant dont je me souviens bien, qui avait l'âme brisée de tant de fêlures, que tu aidais à retrouver le soleil dans tes mots innocents.

Ma vie est devenue belle comme une étoile de nuit, légère comme une âme, tel si à nouveau je pouvais parler du bout des yeux, oublier le verbe d'antan pour nourrir de nouvelles illusions, éloigner les doux fantômes des jours passés, dans un visage clair de lune.

J'ai eu un temps de sanglot, la voix qui se lézarde, l'air mélancolique des vents du soir, avant que d'à nouveau ressentir des frissons d'amour, ce torrent de soleil aux lèvres couleurs de sang, près duquel le rêve peut continuer en silence, faire l'âme oublieuse.

Je me suis empressé vers ce clair du matin, cette femme qui fait que tout autour de moi le temps sent l'été, pour lui offrir de l'amour à fleurs de mots, des forêts de bonheur, comme pour donner corps aux siens, qui volaient vers mes yeux émus de les lire.

L'amoureuse indécise, m'a avoué ne plus s'ennuyer mais rêver, n'être plus une aveugle entourée de noir, des désirs figés dans des mots tus, des festons de frissons, l'ombre de ses peurs, mais imaginant à nouveau une vie qui serait tout à fait nouvelle, d'une odeur douce et enivrante.

Un jour sans doute, elle me dira tous ses secrets, l'instant ou elle a perdu ses rêves d'enfant, en me permettant l’espace de ses pas et en prenant mon âme dans sa main, elle se plaira en ce rêve dans lequel elle passe des heures, pour aller vers un azur doré.
       
Pour tant de désirs qui nous attendent, nous oublierons les temps d'attente et de mélancolie, les chagrins et les souvenirs, pour étreindre à nouveau le ciel tout en restant sur terre, voyager plus légers, en refermant nos bras sur ce que nous pouvons atteindre.

L'enchantement lunaire a duré toute la nuit, l'espoir de toi au matin ne m'a pas quitté, tant l'ivresse du temps passé ensemble à évidé mon esprit, obligé mon sourire, laissé fleurir ma joie quant à une perle de rosée, telle une folle promesse, qui a fait l'aube radieuse.

Le  sentiment amoureux..




























 

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