QUAND ILS S'EN VONT...

 

 Lorsque le vent mauvais du destin s'engouffre en notre automne, après avoir fait du printemps un clair obscur, et ravagé un bel été on voudrait pouvoir crier une colère qui restera pourtant muette.

Quand à tant de ces années enfouies sous le désespoir, ces nuits et ces jours à broyer du noir, à ne voir de la vie que l'envers et un horizon qui semble pétrifié, presqu'à bout de souffle sans rien y pouvoir !

Et il y a le monde qui continue sans nous, ignorant de la petite vie de rien foulée aux pieds par le hasard d'une naissance, à laquelle nous ne demandions rien et à laquelle on s'imagine devoir tout.

On avance de n'avoir nul autre choix, hanté par de tristes souvenirs, sans cesse précédés par les fantômes qui ont fait de nous des ombres, et que nous n'imaginons même pas pouvoir abandonner.

Car le pire serait fait, ils auraient réussi à nous entrainer à la haine qui les a eux mêmes nourris le temps d'une vie tristement passée à nuire sans repentance aucune, ni regret formulé !

" Pardonner c’est libérer un prisonnier et découvrir que le prisonnier c’était vous. " Lewis B. SMEDES

Commentaires

Maroussia. a dit…
Je n’avais pas lu ce texte. Il me touche au plus profond de mon âme. Merci
il vaut mieux tard que jamais ! Prends soin de toi

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