DES NATTES BLONDES...
Entre la douleur et le chagrin tu te réinventes autrement qu'en pleurs versés et larmes qui effondrent, faisant d'une existence engloutie, un écrin pour la richesse des sentiments.
Tu sais faire de l'ambivalence de certains de tes vécus, une force sans cesse renouvelée, quitte à être semblable à une étoile détachée du ciel, qui œuvre à illuminer ceux qui viennent à graviter auprès d'elle.
Telle une enfant sacrificielle tu as eu à raviver une flamme et sans même t'en rendre compte, assuré ton désir de vivre sur un chemin responsable, quitte à parfois être juste un bâton de vieillesse, l'écho d'une humanité amoindrie.
Il est temps d'accueillir ces instants de libération, les légèretés de la vie car entre aimer et craindre
tu n'as jamais pu rouvrir les yeux après une nuit de sommeil, sans le vif sentiment d'être détachée de ton existence !
Je crois qu'il s'agissait pour vous deux de la meilleure des issues, lui a eu le temps de se voir passer
et toi de le concevoir dans toute sa vulnérabilité afin de cicatriser les plaies béantes, qui faisaient de chaque discussion un conflit.
Entre le passé et le présent tu vas continuer comme à ton habitude, à naviguer sans relâche et sans point trouver de réponses à tes questions, mais jamais le soulagement amer de te sentir coupable j'espère ne t'éprouvera !
Aujourd'hui j'ai des pensées très tendres pour la petite fille aux nattes blondes qui ouvre un nouveau chapitre du grand livre de sa vie, et qui en fêtant son anniversaire soufflera sur son premier matin au monde.
Les années feront se dissiper les mille et une rancœurs qui rancissent le cœur, et les pensées bien lointaines qui précèdent les pas de tellement trop d'enfants, qui n'ont même plus le désir qu'on les plaigne.
Je te souhaite un joyeux anniversaire, celui qui clôturera un temps qui est toi et fait que tu soies
celle que nous aimons tous, et qui t'ouvrira les portes du bonheur que tu as si longuement nourri !
" Amour, espoir et résignation : les trois maux qui nous forcent à vivre."
La petite fille qui aimait la lumière Cyril MASSAROTTO
Commentaires
L’automne a dérapé et a gardé pour lui,
Les frimas qu’on ressent quand s’épuise le temps,
Et grâce à toi tu vois, ce matin j’ai souri. 😊
Merci
Il était grandement temps que je te fasse sourire !
Il faut juste que tu réapprennes à vivre pour toi,
et que tu retrouves la petite fille aux nattes blondes
qui n'a de cesse que d'émerveiller son monde, sans jamais trop penser à elle !
L'océan ne vieillit pas de toujours refléter les richesses de ses profondeurs... Prends soin de toi