DES NATTES BLONDES...



Entre la douleur et le chagrin
tu te réinventes autrement
qu'en pleurs versés
et larmes qui effondrent,
faisant d'une existence engloutie,
un écrin pour la richesse des sentiments ...

Tu sais faire de l'ambivalence 
de certains de tes vécus,
une force sans cesse renouvelée,
quitte à être semblable
à une étoile détachée du ciel,
qui
œuvre à illuminer
ceux qui viennent à graviter auprès d'elle.

Telle une enfant sacrificielle
tu as eu à raviver une flamme
et sans même t'en rendre compte,
assuré ton désir de vivre
sur un chemin responsable,
quitte à parfois être
juste un bâton de vieillesse,
l'écho d'une humanité amoindrie.

Il est temps d'accueillir
ces instants de libération,
et les légèretés de la vie,
car entre aimer et craindre
tu n'as jamais pu rouvrir les yeux
après une nuit de sommeil,
sans le vif sentiment
d'être détachée de ton existence !

Je crois qu'il s'agissait pour vous deux
de la meilleure des issues,
lui a eu le temps de se voir passer
et toi de le concevoir
dans toute sa vulnérabilité
afin de cicatriser les plaies béantes,
qui faisaient de chaque discussion un conflit.

Entre le passé et le présent 
tu vas continuer
comme à ton habitude,
à naviguer sans relâche
et sans point trouver
de réponses à tes questions,
mais jamais le soulagement amer
de te sentir coupable j'espère ne t'éprouvera !

Aujourd'hui j'ai des pensées très tendres
pour la petite fille aux nattes blondes
qui ouvre un nouveau chapitre
du grand livre de sa vie,
et qui en fêtant son
anniversaire
soufflera sur son premier matin au monde.

Les années feront se dissiper
les mille et une rancœurs 
qui rancissent le coeur,
et les pensées bien lointaines
qui précèdent les pas
de tellement trop d'enfants,
qui n'ont 
même plus le désir qu'on les plaigne.

Je te souhaite un joyeux anniversaire,
celui qui clôturera un temps qui est toi
et fait que tu soies
celle que nous aimons tous,
et qui t'ouvrira
les portes du bonheur
que tu as si longuement nourri !

" Amour, espoir et résignation : les trois maux qui nous forcent à vivre."
      La petite fille qui aimait la lumière Cyril MASSAROTTO



Commentaires

Maroussia. a dit…
A l’aube de l’hiver, je me sens au printemps,
L’automne a dérapé et a gardé pour lui,
Les frimas qu’on ressent quand s’épuise le temps,
Et grâce à toi tu vois, ce matin j’ai souri. 😊


Merci

Il était grandement temps que je te fasse sourire !
Il faut juste que tu réapprennes à vivre pour toi,
et que tu retrouves la petite fille aux nattes blondes
qui n'a de cesse que d'émerveiller son monde, sans jamais trop penser à elle !
L'océan ne vieillit pas de toujours refléter les richesses de ses profondeurs... Prends soin de toi

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