MES ADIEUX TENDRES ...
Je suis redevenu moi, j'ai eu du mal mais j'y suis parvenu, et j'ai ouvert les yeux sur ces bonheurs du quotidien que d'aucuns seraient en droit de m'envier, ainsi que ces petits bouts dont les cris me submergent de joie, en des instants que je n'ai plus le droit de gâcher...
J'ai envie de te dire à quel point j'ai été ravi de faire ta connaissance, et même si les faits laissent à penser qu'il n'en n'est rien, je puis t'assurer que ne subsiste en moi que de la tendresse, du simple fait de m'être retrouvé loin du chaos d'un lieu empli des mensonges et de la fausseté qui le caractérisent si bien !
Ma main n'a pas lâché la tienne, elle a seulement cessé de la serrer trop fort, car j'ai compris à quel point je t'ai étouffée trois années durant, j'ai tout simplement laissé le temps défaire toutes les rancœurs, la jalousie et un aveuglement qui me livraient à mes colères.
Tu m'es apparue en illusion de bonheur, tel un leurre éthéré qui a voilé tant de la raison qui d'habitude m'oblige à bien me conduire, j'ai compris que j'ai tenté de paraître plutôt qu'être, et comme tous ces autres "en représentation" tel que tu me l'as si bien dit.
Ne t'imagine pas que je suis encore fâché, mais je me suis rendu compte de tout un cirque dans lequel j'avais été happé sans m'en rendre compte, peut-être par passion ou un indicible sentiment de bien être à tes côtés que je ne m'explique toujours pas !
Un temps je me suis retrouvé un enfant un peu niais, presque libéré de toutes les lourdeurs que sont les responsabilités, et qui a joué aux amoureux de l'aube au crépuscule, sans faire la moindre pause, oubliant jusqu'à la gravité de nos deux vies en inventant une troisième.
Ton papa a été pour quelque chose dans ces mots, car je préfère supposer qu'il n'a jamais eu les intentions que la vie lui prête, mais on ne retient trop souvent que les actes, les mots indélicats des uns et des autres, je ne veux pas être cela,
je me voudrais un souvenir souriant.
je me voudrais un souvenir souriant.
Je me sais réellement désolé de tout mais tellement heureux à la fois d'avoir la possibilité de t'offrir ces mots, que rien ne prédisposait à être un jour lus par toi, je viens juste te faire comprendre que ton bonheur me tient à coeur, et que je suis heureux que tu ne soies plus seule !
Petit Mousse
Prends soin de toi et bonne chance pour la suite à donner à ta vie !
Prends soin de toi et bonne chance pour la suite à donner à ta vie !
Commentaires
Ils sont libérateurs, pour toi comme pour moi. Je suis heureuse que tu aies enfin compris que je n’ai jamais cherché à t’humilier ou à te rabaisser, bien au contraire. Si tu es honnête, tu te souviendras du nombre de fois où j’ai vanté ta merveilleuse plume et ta grandeur d’âme. Mais parfois le vilain petit canard trop rejeté et en peur d’abandon reprenait le dessus, dessinant un personnage que j’ai fui. Tu es et restera une personne chère à mon coeur. Tu as une famille merveilleuse et j’ai un réel attachement pour elle comme toi tu as un réel attachement pour la mienne. Le deuil que je traverse est très difficile a surmonter car je suis si usée que je n’arrive pas a remonter la pente. Il me faut du temps et infiniment de calme, de paix de l’esprit et du coeur. Je te sais très heureux et cela me rempli d’aise. Embrasse mon petit ange pour moi. Il me manque Bonne chance petit Mousse et merci du soutien indéfectible que tu as été pendant toutes ces années, (même si parfois tu m’as fait énormément de mal car je hais l’injustice). étant le seul à vraiment comprendre ce que je traversais au quotidien, étant projetée dans une vieillesse si peu en rapport avec ce que je me sens être. Je t’embrasse avec tendresse.
Laissons dorénavant nos mots
se rencontrer en silence,
les souvenirs
comme des fleurs s'épanouir
et affleurer
sans faire le moindre bruit !
Avec le temps nos pensées
se chercheront
pour taire
les malentendus
qui ravivent
les vagues de colère,
elles revêtiront
une ineffable tendresse
en un visage sur fond d'absence..
Je suis venu t'offrir
un ciel neuf,
l'écrin d'une secrète demeure
ou les âmes
se donnent en offrande,
mais tout en restant
entre les battements
de ton coeur
telles les vagues discrètes
de ces océans que tu aimes tant !
J'ai été un éclat de tonnerre,
un fracas de mots
que te rappellera
longtemps la rumeur des étoiles,
je regrette celui que je n'ai pas su être
pour la fleur de silence que tu seras toujours...
Je te regarderai franchir
ce passage à vide,
sans douter une seconde
que tu y parviendras,
car tu as une jeunesse d'âme
qui te rend si précieuse
et t'oblige depuis l'enfance à tant surmonter !
Je ne serai plus
qu'un morceau de ciel,
un paysage familier,
ou une brise légère
qui t'accompagnera
sur ce chemin de vie
qui te réserve
encore bien des...promesses !
Tu n'es juste pas habituée
depuis peu à une liberté
qui te parait combien étrange !
Prends soin de toi j'y tiens !