UN BAISER D'ORIENT...


Tu es tel un ruisseau sans fin qui joue sa liberté, dont la nuit est rythmée par l'angoisse et l'instant de solitude, sur les jours longs des rêves et des souhaits, qui songe depuis moi à fouler les sentiers oubliés.

A l'annonce d'un chemin qui se révèle pour réveiller ton coeur endormi, les mots retenus se sont libérés, la pénombre s'assourdissant de soupirs quant au voyage maintes fois attendu, d'un désir qui étreint le plaisir. 

J'aimerais lire le mot manquant sur tes lèvres, pour aller à l'aveu de ce corps qu'il me tarde de trouver, car je ne veux rien que m'avancer vers ton âme aux aguets et me mirer dans ces yeux qui désespèrent, en ces ruines où le coeur s'enterre.

Il pleut toujours des larmes sur les berges du passé, là où grandit l'étrange solitude, qui laisse l'esprit au bord d'un choix ultime qui te fait si souvent reculer, faisant de tes yeux des lueurs qui s'égarent sur les fragments d'un bonheur recueilli.

J'ose croire que tu te nourris de mes mots, que ta vie écorchée par les doutes me suit jusqu'à ne plus défaillir non plus que s'enfuir, quitte à ne plus rien voir d'autre que l'exigence d'un désir, qui en appelle à une épaule au creux d'un tourment.

J'ai le verbe aimer qui se conjugue au présent, ce baiser qui survient depuis peu d'Orient, devant lequel mes pauvres mots s'agenouillent pour nous inventer l'ailleurs fait d'attention, qui ébranlent le temps et la distance qui nous séparent l'un de l'autre.


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