UN REVE D'AILLEURS ...
Tu m'as dévoilé ton âme et je l'ai accueillie, même si j'ai été gauche et mal à l'aise car tu semblais sortir de mes rêveries comme une ombre charmante que j'ai senti frissonner sur mes lèvres muettes, celles du vieux voyageur qui se retrouve sur une route fleurie.
Mon cœur est devenu un frêle esquif devant ton regard singulier et charmant mais si décidé à t'offrir ce qu'il renferme de tendresse, car sans toi il se sait un exilé sans patrie qui hier encore tendait le regard vers un ciel obscurci, l'ivresse de l'amour.
Je voudrais nous inventer la folie qui nous perdra corps et âme, susciter la fièvre du désir qui chavire le cœur pour rêver auprès de toi d'un baiser long comme l'éternité en un calme obscur ou l'âme s'ouvre et trésaille à l'amour que je voudrais inspirer.
J'ai l'émoi de quelque pilleur, un fauve gémissant et si fier devant toi qui n'est qu'un cri d'amour avec juste la fièvre des mots avidement rêvés qui nouent et dénouent les sentiments, tellement je me sens au bord du bonheur suspendu avant que de cueillir la fleur d'un baiser.
N'être qu'un pèlerin rempli d'attente et d'envies près de ton cœur qui rêve aux voluptés du corps aimé, qui saurait jouer de ta peau comme d'une page d'écriture avec une plume qui demeurerait poétique comme une caresse avec toujours la même ardeur et les mêmes frissons.
Un rêve d'ailleurs a les yeux tendres, il est là ou tu voudrais jeter tes désirs et tes élans les plus secrets quitte à te laisser surprendre par l'aurore, le cœur tout plein de l'autre celui qui se sentait si lourd avant que tu ne lui accordes ton amour d'un sourire mélodieux.
Mes yeux verts s'ouvrent à nouveau sur toute la beauté du monde, la femme qui a longtemps accepté les baisers comme une destinée et dont il me semblait entendre les sanglots parmi les champs d'oliviers fleuris, alors que je promenais mon esprit vers les caresses.
Je t'offrirais les mots d'une ineffable tendresse pour que tu oses encore être bien dans ton corps et tes sensations, pour peut-être à ton tour rêver de l'éternel désir du sable et de la mer, comme un chemin de femme qui te ferait perdre contact avec la réalité.
Nourrir un rêve
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