UNE FLEUR DE CERISIER...

 

 La nuit est une étrange absence de toi, quelque part dans un autre temps, ou vont et viennent par flots, les pensées qui se mêlent et s'emmêlent, s'assemblent pour mieux s'embrasser, dans le silence et la pudeur tue...

Il faut aux peuples des âmes se mêler, pour avoir la chance de nous deviner, de nous effleurer et de nous imaginer ensemble, en un jardin étrange et solitaire, sur les chemins d'où vente le hasard, ou l'on s'attend au rythme d'un coeur battant.

Ube fille blanche, fleur de cerisier qui se sent sur le lieu d'un regard, se découvrir en vie plus que jamais, en retrouvant des traces de ses pas sur un rivage, et ce temps qui fait qu'en nous connaissons mieux, nous osons nos frissons.

Je ne suis pas de ceux qui regardent leurs pensées passer, sachant que les éblouissements comme les désespérances nous apprennent, mais j'ai surtout compris que je pouvais oser demander si je prenais le risque de la réponse de l'autre, aller à un naufrage volontaire.

Souvent la vie s'écrit sur un fond triste, et c'est si peu de dire je t'aime, de bâtir son nid dans les nuages avant que d'avoir croisé un regard, mais je te découvre trop souvent comme une étoile qui perd de son éclat, une fleur couleur de soleil oubliée.

La solitude ne s'explique pas, elle se vit même s'il y a des gens tout autour, car l'amour est comme ce qui est beau et que nos yeux ne peuvent voir, un vent d'hiver qui rougit les joues, un temps de passion qui fait remonter en nous le désir et les frissons.

La vie est parfois belle et d'autres rebelle, quand désespérer c'est croire encore, que tout se veut un froid muet sans écho, qu'on ne songe qu'à redevenir vagabond, alors que la vie est un bouquet de fleurs mélangées et que rien ne meure dans le silence des âmes.

J'aimerais que ta souffrance soit un peu la mienne, car je suis heureux quand par un petit signe tu te manifestes, pour offrir au bel inconstant que je suis quelque bonheur qu'il n'attendait pas, la magie des mots qui espèrent demain, une enivrante balade amoureuse.

Il y a l'infinie déraison des ces moments tremblés et si tendres, une parenthèse enchantée qui fait de nous deux enfants qui découvrent des jeux nouveaux, mais aussi cette curiosité pas toujours assumée, malgré que tu veuilles céder aux illusions qui reviennent.

Se tourner vers un autre c'est continuer à tenir debout, tomber amoureuse du désir d'un autre, d'un inconnu qui vient réveiller ton corps et le fait vaciller dans une passion qui te porte hors de toi même, et te donne l'envie irrésistible de braver un interdit.

Quand on a l'impression de ne plus exister dans les yeux d'un conjoint, et qu'avec lui on connaît un désir plus fraternel que charnel, car il y a toujours un décalage entre l'idéal et la réalité de notre vie amoureuse, il faut savoir s'autoriser une liberté nouvelle.

Aller voir ailleurs pour se retrouver, oser le chemin initiatique qui affirme nos désirs, ce besoin souvent inavoué de rechercher un regard amoureux, avoir l'impression de sortir d'une cage, et sentir son coeur revivre derrière des mots magnifiques.

On peut donner sans envahir l'autre, refuser sans blesser mais aussi apprendre à recevoir et apprécier l'amour d'un autre, venu te crier à quel point manque de toi le fait s'oublier, qui vient t'offrir ce que tu as perdu dans ton couple, le désir et les regards passionnés


Plus qu'un désir de transgression, le manque de plaisir entraine un repli sur soi-même, qui génère de l'agressivité, l'amour on le sait ne connaît pas d'éternelles ivresses, même nos parents qui surinvestissaient la fidélité au détriment de leurs désirs le savait.

Tu es la fleur de désir que j'aime entrainer à un séisme exaltant, pou qu'elle ne soit plus ni mère, ni épouse mais une amante désirante et vibrante, joyeuse et légère s'imprégnant de ses désirs profonds pour vivre ses envies, ses folies et ses fantasmes.


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