L'IVRESSE CHARNELLE...
La vie passe à travers le temps, les amours sauvages aux yeux chargés d'ivresse, les gestes délicats qui nous enveloppent de volupté d'avoir su réveiller la clameur de cœurs qui se sentent libres de s'aimer et de se gouter dans la nuit de leurs sourires osés.
Ils sont comme éblouis, émus, béats avec des lèvres douces, gourmandes, assoiffées d'encore qui joignent les baisers aux caresses et des yeux malicieux avides de plaisir qui se perdent à trouver dans l'obscurité d'une tendre nuit, le sentier qui héberge le soir.
Dans des yeux à l'abandon ces vies un moment oubliées, aller à ces jeux sensuels empreints de liberté et se perdre au bal des senteurs, nus dans le clair obscur d'un lieu fabuleux, en ce désir qui nous hante et que l'on fréquente en rêve pour aimer jusqu'à l'indécence.
Il y a tel un frisson de mystères, ce désir insatiable et inconnu qui fait les regards timides et presqu'en désespoir dés lors que les mains se cherchent et se rejoignent d'une invite subtile qui tend à prendre l'autre et se donner en même temps en un voluptueux baiser.
Dans un voile de lumière, sur un lit de fleurs oser le jeu habile et coquin qui s'avance tel un ange en silence boire à l'averse divine, la mélodie lascive des soupirs qui pénètrent l'âme et nous abandonnent à nouveau calmes comme au premier matin du monde.
D'un toucher de mains nous sentir frémir, d'une douce tentation sentir les lèvres veloutées et l'attirance dévorante qui nous pousse à apprendre le corps de l'autre, d'un cœur amour écouter la plainte en mots tendres ou lascifs aux senteurs de désirs.
Laisser les rimes de nos lèvres s'embrasser pour faire naitre le fol espoir d'une nuit sans fin comme un cri jeté vers les étoiles, ou à ce visage tel une invite, cet autre brulant et capricieux qui ne fait que nous caresser de son regard soyeux.
Tel un voyeur farouche aimer le lever du jour qui dévoile le grain de ses contours, sentir le tressaillement d'une âme engourdie et en s'éternisant sur sa bouche se sentir comme noyé dans la folle blondeur de ses cheveux autant que dans ses plaintes sourdes.
Rêveuse, secrète, songeuse et pensive tels ces matins qui ressemblent à la première aube, en t'enlevant le voile de tes parures, j'entends la clameur de ta tendresse autant que je perçois l'odeur sulfurée et sucrée d'une ivresse qui depuis toi ne fait que me poursuivre.
J'aimerais écrire les mots les plus doux sur les bords de ton âme
Commentaires
Bonjour MAROUSSIA, venant d'une plume qui a creusé son sillon depuis belle lurette je ne peux qu'être flatté, tu m'as appris à laisser libre cours à mon écriture, ne l'imager que de mon imaginaire débordant, de la manière la plus légère qui soit...
Il arrive qu'une perspective nouvelle nous entraine vers un ailleurs qui est nous sans l'être tout à fait, que seul un regard extérieur peut apprécier, même si j'aurais aimé l'écrire pour toi. On fixe souvent un horizon qui a le regard ailleurs et on finit par s'en rendre compte, pour voguer vers un ailleurs aux senteurs azurés...Merci