LES MOTS DU COEUR...
" La solitude est une tempête de silence qui arrache toutes nos branches mortes " Khalil GIBRAN ...
Je t'ai trouvée aux abords de ta vie, souriante autant qu'il est possible pour une femme de l'être, mais le coeur fatigué de n'avoir plus rien à attendre, nul horizon à embrasser d'un regard, juste debout comme on t'a toujours appris à le faire.
Et je suis resté dans un coin de ta vie si empreinte de mélancolie que je m'y attachais sans trop comprendre que je tombais amoureux de tes blessures de femme, de l'âme singulière si proche de la mienne qui faisait vibrer quelque chose en moi.
Jour après jour la passerelle que sont les mots n'ont fait que nous rapprocher, j'ai failli dire nous retrouver tellement il me semble te connaître depuis toujours, au point de me mettre à détester le temps qui nous sépare, nos deux vies si éloignées.
J'ai pris ce qui venait, ce que tu permettais, j'ai appris à lire entre les lignes mais surtout tes silences pour comprendre que tu avais bien des choses à me dire, celles que tu rêvais de me confier pour faire que ton coeur moins lourd se mette à aimer.
Et je t'ai vue emprunter le chemin fleuri de l'Amour, tendre la main comme pour me retenir chaque jour un peu longtemps près d'une histoire qui se dessinait à nos dépens, mais qui ne faisait que nous attirer l'un vers l'autre de manière irrésistible.
Que dire que nous ne nous sommes pas dit encore, qu'exprimer que l'autre n'ai pas encore ressenti, nous que même les silences remplissent, les mots embellissent le long des jours tel s'il s'agissait d'entrainer l'autre dans une profondeur qu'il connaît déjà.
Je suis dans tes pensées autant que dans tes promenades au gré d'un petit bois pas loin de chez toi, tu m'y emmènes et tu me racontes toutes ces choses depuis trop longtemps tues et qui ne demandent qu'à sortir, être dites à celui au plus près de ton coeur.
Tu te fais légère davantage de jour en jour, jusqu'à me rejoindre pour prendre soin de moi parce que j'ai attrapé froid, ou que j'ai le vague à l'âme quant à cette sensation de vide qui fait de moi un eternel enfant, que tu aimes tellement blottir tout contre toi.
J'apprends de toi la joie de vivre malgré que les choses souvent t'étouffent, toi qui te compares à "l'amandier qui fleurit en hiver, dont le jour suivant quelques vents vilains bousculent la floraison, le dénudent de son bonheur, qui continue de fleurir dés qu'il ressent la chaleur de son soleil."
Et lorsque le jour tombe sur ce nous deux que nous nous sommes inventés, nos coeurs se font la promesse d'une aube dont ils ont quelque chose à prétendre, quelqu'un à attendre pour s'émerveiller ou émerveiller cet autre qui les remplit tellement bien.
Je me souviens de nos premières fois, de ces instants ou je te devinais tellement différente, ce petit quelque chose qui te distinguait et de jour en jour me poussait à te découvrir, car derrière tes mots il y avait tout ce qu'un homme peut prétendre d'une femme.
Je t'offrirai du bleu pour tous les jours de ta vie, j'effacerai les gris qui t'emprisonnent, te maintiennent recluse là ou tu n'as même plus envie de respirer, je repousserai tellement les murs que tu auras l'impression d'être libre alors que rien n'aura changé.
Et tu te mettras à voir tout de manière lumineuse, portée par cette musique que toi seule saura entendre, et il te suffira de fermer les yeux pour ne voir que la joie qui à nouveau inonde tes beaux yeux si souvent remplis à raz bords de tes larmes.
Commentaires
J’ai vu ton sourire s’élargir
Et tes yeux pétiller de joie,
Il est évident, ça va sans dire
Que j’suis heureuse pour toi.
Qu'il est si bon de se réjouir
Du bonheur d’autrui,
De te voir ainsi brandir
L’étendard de la vie ...LD