UN POETE ERRANT...

 

Il y a le lien qui unit dans un instant d'oubli une âme à une autre et qui les fait vite se sentir effleurées par le bonheur, dés lors que le désir se mêle à l'aveu faisant de l'autre l'unique soleil qui soit à horizon, car l'amour sait attendre et jouer avec nos vies...

Nous avons souvent l'impression de cieux qui vomissent des larmes, tant nous traversons la vie sans même cueillir la moindre rose, tel ce papillon qui jamais ne se pose pour offrir à son destin un rêve, un infini afin de se libérer d'un exil ou le coeur n'est que martyr.

Souvent nous cherchons la lumière là ou il n'y a que du brouillard, ces moments ou l'on ne rencontre que des espoirs aux ailes fracassées, qui nous feront verser des larmes en rosées, avec pour tout horizon les éclats de ce qui ne va pas qui écorchent la raison.

Mais quand nous avons la fatalité qui guide chacun de nos pas, et la tête souvent tournée le soir vers les étoiles pour laisser naitre un plus beau lendemain, on espère juste un trou pour aller au dehors et ne plus étreindre le vide, réconforter ce coeur si souvent meurtri. 

Un jour en plongeant dans le livre de ta vie, j'ai fini par croiser tes yeux qui n'étaient que des lignes d'innocence sur lesquelles j'ai désiré faire tomber une pluie de poésies, faites des mots qui émerveillent avant même qu'ils ne laissent imaginer un premier baiser.

Je suis venu en poète errant mettre les clartés de la nuit sur tes songes, pour que tu ne te sentes plus grisée par les instants de solitude, et te faire toucher du doigt rien qu'une fois une aube d'or, la folle passion que tu veux sage, mais qui déjà te met des larmes au fond des yeux.

Tel un embrun porté par le vent je me suis approché dans l'ombre et le silence, t'invitant à corps perdu à aimer sans retour, afin que plus jamais les heures se trainent et s'ennuient, non plus que les larmes te dessinent, juste fermer les yeux aux abords de mon sourire.

Je te remplirai de rêves ou de folies insensées les jours ou tu n'as envie de rien et de tout, et j'éloignerai les peurs qui éteignent l'espoir dans ces yeux ou se se sont blottis le coeur tout autant que l'âme de la femme qui se veut un amour plus bleu que le ciel autour.  

Elle m'est tel un sourire qui depuis me précède, un jour soleil à l'horizon, un parterre de roses odorantes, qui me font chercher des mots fleurs aux radieuses couleurs pour qu'il n'y ait plus que la lumière du silence heureux et nous remplis de tendresse et d'amour.

Une femme discrète voire secrète à la gaité perdue ou oubliée qui même dans le désespoir sait éclairer celui qu'elle aime, comme s'il lui fallait faire en son coeur une belle clameur, un joli sous-bois ténébreux qu'éclaireraient des rayons d'or et des flots de caresses.

Elle est une nuit des lunes qui n'ignore pas que c'est lorsqu'on aime que l'on sait qui on est, tout autant qu'elle a l'ineffable sentiment que lorsque deux solitudes se rencontrent elles se reconnaissent et ne peuvent se mentir, l'amour étant prisonnier entre deux rives.

Les yeux rivés sur le blanc du soleil, dont elle sent à nouveau la noblesse, elle aime savoir que dans la lumière de chaque aube je l'aperçois, tout en sachant l'attendre sans ne faire aucun bruit, dés les premières aurores, qui se veulent d'une beauté presqu'irréelle.

De murmures galants en flots éthérés je tends vers la feuille bouleversée à en mourir dont les mots déposent sur son coeur l'extase des flots de tendresse, un doux vent qui s'en vient dissiper les larmes de tristesse et de solitude qu'appellent souvent les naufrages.

Malgré un coin de ciel qui reste gris et morose elle sait faire de l'amour l'empire dont elle accepte à nouveau de souffrir, afin que je n'écrive plus que des amertumes, des mots vides de sens, qu'elle même ne soit plus comme un verger sans ivresse, un mur de soupirs.

Depuis elle je ne sais plus que rêver de ma bouche qui épouserait sa pénombre, faite de braises et de tant de douceurs, avec des mots fleuris remplis de tendresse et d'amour, ces moments de grâce tellement fugaces qui deviennent mon plus beau désespoir.















Commentaires

Anonyme a dit…

Tu es de ces fins poètes
Qui, au bruit des cérémonies, des fêtes,
Préféreront la symphonie des crêtes,
Aux avions, les cerfs-volants, les mouettes.
Tu es de ces distraits troubadours
Sourds aux très lourds discours médiocres, longs et courts,
Qui chériront contes d'ogres et calembours,
Fort sensibles aux gémissements du tambour.
On dira que vous êtes fous, que vous avez perdu la tête,
Mais vous, allez jusqu'au bout...pour cueillir des pâquerettes.
Vous faites le tour du monde dans vos têtes,
Au lieu de vous noyer dans le bruit des défaites.
Je voudrais qu'on vous lise toujours dans toutes les langues
Comme de sains Mustangs sourds aux saintes harangues. LD

Quel plaisir que de trouver un commentaire aussi lyrique qui sera le printemps des mots à venir, autant que de retrouver ta plume qui commençait à me manquer de toutes les manières.
J'ai aimé les mots posés qui se veulent un hommage appuyé à celui qui a parfois accompagné
inspiré et dansé avec les tiens avant que la vie ne songe à défaire les liens plus heureux
que tu ne pouvais le supposer.

Le jour ou je cesserai d'écrire de façon aussi orgueilleuse, c'est que les femmes n'auront plus à coeur de nous emporter vers un ailleurs plus enchanté...

J'écris pour ne pas mourir plutôt que pour vivre, je mets des mots sur sur des chagrins ou
des blessures que moi seul entend qui continueront toujours de faire du bruit dans le coeur
de l'enfant que je ne cesserai jamais d'être, qui préfère continuer d'avancer bien joliment.
Prends soin de toi j'ai toujours autant de plaisir à te retrouver aussi près même si c'est moins souvent...Amitiés

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