L'AMOUR, UNE FLEUR SOLITAIRE ...


  Si seulement ton cœur et ta bouche me voulaient pour amant je me transformerai en torrent d'amour afin de triompher de ce qui nous sépare, et laisser libre cours à nos pensées qui s'égarent pour me donner à toi sans partage.

Quand je suis face à tes regards émus et languissants je me sens l'âme légère et il me semble faire l'amour aux fleurs de l'oranger jusqu'au pleurs de l'aurore, car il suffit d'un songe, un mot, une pensée pour faire battre mon cœur.

J'aime les temps heureux ou nous sommes si tendres, viennent nous rappeler que la rose à son amant, l'étoile son firmament dés lorsque ton cœur ému et l'œil à moitié fermé, possédée par un divin désir tu laisses glisser ta tête contre ma poitrine.

Tu es dans l'envie de verser ton âme dans la mienne et moi de mettre de l'azur dans ton cœur avec des murmures, des petits riens qui savent nous enchanter tant ils donnent l'impression d'entendre le parfum d'un baiser qui traverse les océans.

Je me sens depuis toi comme un papillon qui caresse une fleur, si heureux de voir que les battements de nos âmes ont su s'entendre pour s'unir dans un destin charmant, qui n'est que le bonheur présent qui depuis quelques temps nous enivre.

Il y a parfois l'amour qui s'en vient comme un voleur de nuit, vêtu des riches couleurs qui rehausseront bientôt les lilas en fleurs, grandissant sous la bise qui par moments fraichit avec l'ombre des soirs qui me trouve toujours en train de penser à toi.

Je me suis longtemps égaré dans de vains rêves de bonheur tel s'il s'agissait de blessures ardentes impossibles à guérir, et je m'enivrais à m'en faire mourir comme s'il s'agissait pour moi d'oublier qu'aimer c'était exalter l'amour, et non pas souffrir de lui.

Je saurais bruler pour toi de milles flammes d'avoir appris que l'amour se trouvait dans le silence lui-même et enfin cesser d'être le papillon nocturne dont le cœur est si  souvent triste en recherchant son âme sœur aux abords de soupirs souvent étouffés. 

Il y a l'or des cheveux, le feu sombre et doux des prunelles de la blonde rêveuse, brulante de volupté et la joue en fleur qui se veut la riante promesse d'un bonheur prochain, dans les yeux de laquelle je trouve la vie et l'avenir, l'aurore qui vient charmer le regard.

Les mots confidents de nos plaisirs me font t'imaginer seule rêvant le long des jours, près de ce désir tendre et discret qui précipite tes pas dans les miens et te fait perdre tes doutes dans mes bras, comme une âme pure que je saurai aimer avec ivresse.

Au sourire qui rêve, aux mots qui caressent je dirais que quand on aime il y a de l'amour au bout de toute chose, des baisers qui rêvent d'éclore sur des yeux mi-clos, il y a aussi les mots aux abords des lèvres, et tant de larmes heureuses si près des yeux.

J'entends une fleur qui peut renaitre au printemps, dont pendant le sommeil j'aime aller caresser les yeux, car je sais si bien avec eux trainer sur des routes déjà en fleurs, et qui mettent en nous un mélange de joie, de rêverie et une douce langueur.


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